Alchimie de Force

 Alchimie de Force

Origine : Éparse (mondes rakatans, Tython, Korriban)
Organisations liées : (Célestes ?), Empire Infini Rakata, Ordre Je’daii, Sith

Date d’apparition : Premières utilisations connues entre 36.453 BBY et 25.783 BBY

I – Origines de l’Alchimie Sith :

La Force offre de nombreux pouvoirs à ceux qui y sont réceptifs et qui prennent le temps de l’étudier. De la simple préhension au renforcement de ses capacités, en passant par des utilisations tant offensives que défensives, un large panel est accessible. Mais l’influence de la Force ne se limite pas à ces caractéristiques et il est tout à fait possible de l’utiliser pour influencer un organisme tiers. Mais il s’agit d’un domaine très sensible, où il est facile de s’égarer et les résultats peuvent se révéler désastreux, pour un praticien non-averti, en particulier s’il se tourne vers d’obscures connaissances. Les premières utilisations de la Force dans l’optique d’altérer, transcender la nature d’un objet ou d’un être vivant ont fort probablement été réalisées par les Célestes ou les Rakatas. Dans le premier cas, ce n’est qu’une supposition, et dans le second, nous savons que les Bâtisseurs avaient créé des êtres mutants à partir du génome même de leur propre espèce, les Déchiqueteurs. Mais dans un cas comme dans l’autre, nous ne possédons pas assez d’éléments pour nous prononcer plus avant. En revanche, il est en réalité plutôt admis que l’histoire de l’alchimie de Force débuta sous l’Ordre Je’daii de Tython, lors des dix longs millénaires de son histoire, entre 36.453 BBY et 25.783 BBY, puis remaniée sous son successeur, l’Ordre Jedi, afin de mieux correspondre à la nouvelle philosophie de l’Ordre. Mais en parallèle également, sur Korriban, bien avant la fondation de la République galactique en 25.053 BBY, les natifs de ce monde pratiquaient eux aussi une certaine forme d’alchimie liée à la Force. Elle était alors considérée comme plus primitive que celle des Je’daii et lors de la guerre entre les Sith (au sang-pur) et les Rakatas dans le courant du XXVIIIe millénaire, ce savoir fut en partie perdu.

Profil : un exemple d’alchimie Sith (image extraite de “The Dark Side Sourcebook“).

Un dragon-rancor issu de l’alchimie Je’daii, un croisement opéré entre deux espèces animales.

Plus de vingt mille ans plus tard, le savoir alchimique prohibé par les Jedi arriva jusqu’aux Sith via des Jedi Noirs, après leurs désastreux échecs lors du Deuxième Grand Schisme (7.003 – 6.900 BBY). Les connaissances Jedi sur le sujet furent mêlées à ce qu’il restait de celles des natifs de Korriban, et avec le temps, cela donna naissance à l’alchimie Sith telle que nous la connaissons. Et si nous parlons bien plus de l’alchimie Sith que des autres, c’est parce que seuls les Sith ont poussé les expérimentations aussi loin, sans cadres ni limites, sans barrières morales ni éthiques, comme c’est par exemple le cas de l’alchimie pratiquée par les Jedi, qui fut au contraire encadrée par de nombreuses règles en lien avec les valeurs de l’Ordre et le souhait de ne pas trahir le monde du vivant. Le Deuxième Grand Schisme de 7.003 BBY fut d’ailleurs déclenché à cause de plusieurs divergences d’opinion quant à la conduite à adopter face aux expériences alchimiques, le Haut Conseil Jedi refusant catégoriquement d’aller contre la Vie, tandis que de nombreux Jedi étaient curieux d’aller outre ces règles. Durant le siècle d’affrontements qui caractérisa ce Grand Schisme, de nombreuses créatures et artefacts issus de l’alchimie noire virent le jour, des mains même de futurs grands Seigneurs Sith, tels Ajunta Pall (le premier des Seigneurs Sith), Karness Muur, ou encore Sorzus Syn, la mère des redoutables léviathans. Et lorsque les Jedi Noirs furent vaincus lors de la Bataille de Corbos, en 6.900 BBY, douze survivants s’exilèrent au-delà des frontières de l’espace connu, condamnés à errer dans le cosmos. Mais alors que les Jedi et la République croyaient ces Jedi déchus condamnés à une mort certaine, Sorzus Syn, grâce à la Force, parvint à guider leur vaisseau jusqu’à Korriban ; “Le monde qui hurle le plus fort pour ceux qui entendent la voix du Côté Obscur.”, d’après les écrits de cette dernière. Et une fois arrivés sur le monde des Sith au sang-pur, les douze Jedi Noirs furent acclamés tels des dieux dès qu’ils foulèrent le sol de la planète et firent la démonstration de leurs pouvoirs ; puis n’eurent ensuite aucun mal à soumettre les habitants dans les semaines qui suivirent leur arrivée, Ajunta Pall évinçant le Roi Hakagram Graush pour s’asseoir sur le trône, faisant des autres Jedi Noirs ses Mains de l’Ombre. Dès lors, les douze exilés devinrent les maîtres et prirent le nom de Seigneurs Sith, du nom même de l’espèce native de Korriban. Ils décidèrent également de former leur propre Ordre d’utilisateurs de la Force et grâce au savoir qu’ils avaient pu expérimenter lors du Siècle d’Obscurité, ils entreprirent de le développer, y mêlant les connaissances des indigènes afin de parfaire leurs propres connaissances. Ils apprirent tout de leurs secrets et contrôlèrent rapidement tout le territoire conquis par les Sith. Fort de cette autorité et de leur nouvel empire, l’Ordre Sith put à sa guise s’essayer à de nombreuses expérimentations au sein du Côté Obscur, les Jedi n’étant pas en mesure de les en empêcher. Et les nombreuses créations alchimiques conçues dans les décennies qui précédèrent leur règne furent multipliées et perfectionnées, la soif de savoir des Seigneurs Sith n’ayant de limites que celles de leur imagination et de leur compréhension.

II – Corruption du Vivant :

Ainsi, parmi les premiers Seigneurs Sith, chacun avait plus ou moins sa spécialité dans la maîtrise qu’ils avaient de la Force. Et à propos des expériences alchimiques sur le vivant, c’est indéniablement Sorzus Syn qui fit office de figure de proue dans le domaine. Déjà durant le Deuxième Grand Schisme, cette dernière avait largement eu recours à l’alchimie de Force pour créer toutes sortes de monstruosités animales pour en faire des armes de guerre ; sa plus grande création, le léviathan, un “monstre exquis” selon ses propres termes. Mais cette créature n’était de loin pas la seule et nombreuses furent celles à voir le jour après de sombres expérimentations alchimiques aidées par le Côté Obscur. Durant les presque deux millénaires qui séparent le Deuxième Grand Schisme de la Grande Guerre de l’Hyperespace, les Sith donnèrent naissance à d’innombrables monstres contre-nature : les Léviathans, les Tuk’atas, les Béhémoths, les Terentateks, les Oiseaux et Vers de guerre, les Hydres de bataille, les Wyrms, et les Monoliths. Par ailleurs, les Massassis eux-mêmes semblent avoir été créés via ce biais, une sous-espèce née des Sith au sang-pur pour servir de guerriers. 

Croisement Alchimique entre Espèces : Alors que Syn était déjà une grande spécialiste dans l’art de corrompre le monde du vivant pour en faire des armes, elle le devint également dans le domaine de la génétique, plus spécifiquement concernant la viabilité du croisement entre espèces. Et à force de travail, elle mit en évidence la possibilité de croiser des espèces par ce biais. Cet intérêt était en partie motivé par la peur du Baron Remulus Dreypa de voir sa propre lignée s’éteindre et elle réussit par voie alchimique à rendre parfaitement viable le croisement entre l’espèce humaine et celle des Sith au sang-pur. Au-delà d’avoir trouvé le moyen pour Dreypa de faire perdurer sa lignée, Syn est fort probablement responsable de l’extinction de l’espèce Sith à terme, puisque ces derniers virent progressivement leur nombre chuter, des suites des liaisons avec des individus humains. Et s’inspirant de ses travaux, il y a fort à parier que les croisements Humains/Sith au sang-pur ne furent pas les seuls à être expérimentés par d’autres alchimistes de l’Ordre à travers les âges. Mais Sorzus Syn faisant office d’exception parmi les alchimistes, la plus grande que l’Ordre Sith ait connue, rien n’est moins sûr.

Un béhémoth (en haut), à côté d’un rancor chrysalide et d’un ver de guerre.

Le Poison Sith : La corruption d’êtres vivants ne fut pas le seul domaine exploré par les alchimistes de l’Ordre Sith, certains d’entre eux se tournèrent également vers des toxines naturelles afin de les altérer et ainsi amplifier leurs effets dévastateurs et en faire des armes. En résulta le poison Sith, une toxine biologique aux effets à retardement, capable de plonger la victime dans des accès de rage incontrôlables. Injecté directement dans l’organisme, ce poison agissait directement en lien avec la colère de l’individu ou son utilisation de la Force, en particulier le Côté Obscur. Il se développait ainsi chez cet individu une rage accentuée, mais aussi une altération du jugement, le rendant de plus en plus irrationnel. Le but premier de cette toxine n’était pas d’éliminer directement la cible, mais que cette dernière cause involontairement des dommages à son entourage et au milieu dans lequel elle se trouvait, une manière de faire plus insidieuse qu’un “simple” assassinat et bien plus proche de la philosophie des Sith. Cependant, son utilisation fut extrêmement rare car la création d’une telle toxine requerrait de l’alchimiste une importante dépense de sa propre force vitale via le Côté Obscur. Mais en cas de succès, les effets du poison Sith étaient tellement puissants que même les Jedi les plus aguerris peinaient à lutter contre. Il existe évidemment de nombreuses autres sortes de poisons, notamment ceux causant une mort directe, mais les Sith leur préféraient des effets moins létaux, afin de profiter de l’agonie de la victime et savourer son calvaire.

Les Graines de Rage : Conception de l’alchimiste Fulminiss, ces graines mêlant la biologie et la mécanique avaient pour but de corrompre complètement un environnement et en particulier les êtres vivants pris dans la zone ciblée, pouvant transformer un animal aussi paisible qu’un nerf en une bête enragée, plus dangereuse qu’un rancor. C’est durant la Guerre Froide (3.653 – 3.643 BBY) que cet alchimiste acheva son sinistre projet, mais plutôt que de s’attirer les louanges de ses pairs, de nombreux Sith critiquèrent ses travaux qu’ils jugèrent beaucoup trop extrêmes, dangereux et surtout, incontrôlables. Ayant juré fidélité aux Maîtres d’Effroi, le Seigneur Sith Tagriss déroba plusieurs de ces graines et compléta l’oeuvre de Fulminiss, puis en dissémina sur de nombreux mondes aux quatre coins de la galaxie, comme Alderaan, Balmorra ou Tatooine, pour ne citer qu’eux. Et bien qu’ayant eu des effets somme toute limités, tant la République que l’Empire s’activèrent à les localiser et les détruire.

Une graine de rage.

III – Armes & Artefacts :

Parmi le champ du possible, les alchimistes de l’Ordre Sith furent à l’origine de nombreux artefacts et armes capables d’amplifier le lien avec la Force du porteur, ou simplement des objets renfermant de puissants enchantements aux pouvoirs potentiellement destructeurs. À l’instar des katanas Je’daii, les Sith utilisèrent la Force pour saturer certains objets, des armes ou des réceptacles, les imprégnant du Côté Obscur dans le but de les doter de pouvoirs divers et variés. En outre, les artefacts étaient identifiables selon deux catégories principales :

 – Les artefacts mineurs, concevables facilement et reproductibles aisément car ne requérant pas spécialement de solides connaissances alchimiques. Ces artefacts étaient souvent des petites et moyennes amulettes permettant d’augmenter l’endurance et la résistance de son porteur, de le soigner ou d’accroître sa force physique ou son lien avec la Force. Les armes quant à elles, majoritairement des lames métalliques (bien que l’Ordre Sith possédait le savoir et la technologie pour créer des sabres laser), grâce à des rituels alchimiques étaient en mesure de résister à un sabre laser et même de dévier des tirs de blasters. Les épéistes les plus talentueux étaient même en mesure d’utiliser les éclairs de Force pour les concentrer sur la lame et ainsi rendre leur arme encore plus redoutable au combat.

 – Les artefacts majeurs, très souvent uniques car fruits d’intenses travaux et d’une longue préparation. Peu nombreux étaient les maîtres alchimistes capables de créer des artefacts de cette envergure, car le savoir alchimique requis était considérable, tout en imposant à l’alchimiste en question de posséder une certaine résistance physique pour pouvoir mener les rituels à terme. Plusieurs alchimistes basculèrent dans le Chaos et connurent la folie du Côté Obscur pour avoir surestimé leurs capacités en la matière. Là encore, Sorzus Syn se distingua particulièrement dans ce domaine. Certains d’entre vous ont probablement déjà entendu parler du Talisman de Muur, une amulette au pouvoir terrible, eh bien il ne s’agit ni plus ni moins que d’une de ses brillantes créations. En réalité, il y en a eu trois, trois talismans figurant parmi les plus puissants artefacts jamais conçus par l’Ordre Sith, dont au moins deux ont été retrouvés.

Une épée soumise à un rituel alchimique.

IV – Héritage :

L’âge d’or de l’alchimie Sith se situe principalement lors du Siècle d’Obscurité (7.003 – 6.900 BBY) et des décennies qui suivirent, mais il perdura au moins jusqu’à la fin de la Guerre Galactique (3.637 BBY), bien que les alchimistes ayant officié après la Grande Guerre de l’Hyperespace (5.000 BBY) se furent révélés de moindre envergure que ceux des débuts de cet âge d’or, mais avec des exceptions notables, comme nous l’a prouvé Exar Kun. Après quoi, l’absence des Sith durant de nombreux siècles contribua grandement à faire oublier cette pratique en lien avec la magie Sith. Mais ce n’est pas pour autant que l’alchimie Sith sombra dans un oubli absolu, et malgré le passage du temps, quelques Seigneurs Sith furent en mesure de pratiquer cette discipline avec plus ou moins de succès. C’est principalement grâce à des holocrons que le savoir alchimique put survivre au temps et à l’oubli. Sorzus Syn y compila l’ensemble de ses connaissances, en plus de les avoir rassemblées dans une vaste collection de parchemins, de manuscrits et autres grimoires ; Dark Andeddu, lui, y enferma le secret de son immortalité, ou encore Dathka Graush et son savoir à propos du rituel de réveil des morts pour garder la Vallée des Seigneurs Noirs et l’artefact cristal-cœur, dans sa quête d’invincibilité. Mais également des mondes entiers se révélèrent porteur de cet héritage, à l’image d’Oricon, témoin astral de l’étendue des capacités de l’alchimie Sith. Dans ce cas précis, Dark Vitus avait élu domicile sur Oricon bien avant l’avènement d’Exar Kun. Sur ce monde, il put expérimenter sans limite, usant de l’alchimie et du Côté Obscur pour corrompre la moindre parcelle de vie à la surface. Les traces de son passage demeurèrent longtemps après sa mort et des Sith comme les Maîtres d’Effroi purent en profiter pour se livrer à leurs propres expériences. Les planètes Ziost, suite au rituel de l’Empereur Vitiate, et Byss, durant le règne de Dark Sidious, en sont aussi de bons exemples. Des Seigneurs Sith comme Dark Bane purent également profiter de ces connaissances pour augmenter leurs propres pouvoirs. Grâce à l’holocron de l’alchimiste Belia Darzu (créatrice des légions de technobêtes), Bane put fabriquer avec succès son propre holocron après avoir échoué de nombreuses fois à y parvenir. Il put également commencer à réinvestir les Sith de leur ancestral savoir, savoir qui s’était grandement perdu à cause des Nouvelles Guerres Sith. Dark Plagueis aussi profita de cet héritage, car sans les nombreux travaux et écrits sur la modification du vivant, notamment au niveau cellulaire et moléculaire, il y a fort à parier qu’il n’aurait jamais pu percer le secret de l’Immortalité, la vraie, pas une immortalité de substitution comme ont pu le proposer Dark Andeddu ou Dark Sidious. Concernant ce dernier, bien que sensiblement moins doué en alchimie que son maître, il sut quand même expérimenter et remettre au goût du jour d’antiques travaux alchimiques, en réussissant à créer de nouveaux monstres, à l’image des rancors chrysalides. Le Transfert d’essence figure également parmi ses brillantes réussites, bien que plus en lien avec la sorcellerie et la magie sith que l’alchimie. Et même de nos jours, près de 140 ans après la Bataille de Yavin, l’héritage alchimique des Sith perdure, comme ont pu nous le démontrer Dark Maladi et Vul Isen, responsables respectivement de nombreux mutagènes mêlant alchimie Sith et biotechnologie vong ; ainsi que du redoutable virus Oméga Rouge et du retour des léviathans, sous une forme aquatique du moins, avec un redoutable spécimen qui ravagea les populations mon cals dans les océans de Dac.

Utilisateurs notables (par ordre chronologique) :

  • Ajunta Pall
  • Sorzus Syn
  • Karness Muur
  • Dathka Graush
  • Naga Sadow
  • Freedon Nadd
  • Satal Keto
  • Exar Kun
  • Vitiate
  • Styrak
  • Dark Scabrous
  • Belia Darzu
  • Seviss Vaa
  • Dark Plagueis
  • Dark Sidious
  • Cronal
  • Dark Maladi
  • Vul Isen

Lady Maladi, la dernière grande alchimiste Sith en date.

Liste des oeuvres :

Romans :
– “The Old Republic : Annihilation”
– “Luke Skywalker et l’Ombre de Mindor”
– La Trilogie “Dark Bane”

BD/Comics :
– La série “La Légende des Jedi”
– La trilogie “Vector”
– “Lost Tribe of the Sith: Spiral”
– La trilogie “L’Empire des Ténèbres”
– La série “Legacy” (saison 1)

Jeux vidéos :
– “The Old Republic”

Guides et encyclopédies utilisés en supplément :

– Dark Empire Sourcebook
– Heritage of the Sith – Star Wars Insider 88
– Jedi Academy Training Manual
– Jedi vs. Sith: The Essential Guide to the Force
– Knights of the Old Republic Campaign Guide
– Le Livre des Sith
– Star Wars Gamer 4
– Star Wars : The Old Republic Encyclopedia

 

– Star Wars : The Old Republic Explorer’s Guide
– Strongholds of Resistance
– The Jedi Academy Sourcebook
– The Force Unleashed Campaign Guide
– The New Essential Chronology
– The Sith Compendium – Star Wars Gamer 5
– The Unknown Regions

Auteur : Alpha-17
Date de mise en ligne : 25/12/2019

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