Sommaire :
Mandaloriens
Origine : Coruscant
Localisations notables : Mandalore, Basilisk, Concord Dawn, Dxun, Gargon, Kalevala, Kerest, Kuar, Ordo, Shogun
Fondateur : Mandalore le Premier
Dirigeants notables : *Liste des Mand’alor à venir*
Titre du dirigeant : Mand’alor
Date d’apparition : Autour de 7.000 BBY
Date de dissolution : –
Civilisation ô combien captivante par bien des aspects, ses représentants ont su susciter l’admiration, mais aussi une crainte certaine, de beaucoup à travers toute la galaxie, mais également à travers les âges. À cause de leurs coutumes strictes et de leur code de l’honneur rigide, les Mandaloriens ont toujours été enveloppés de mystères et de nombreuses rumeurs courant à ce sujet. Mais qu’en est-il réellement ?
I – Les Origines :
Les premières traces recensées des futurs habitants de Mandalore remontent à plus de 200.000 ans, sur la planète Notron, l’antique nom donné à Coruscant. Notron était alors habitée par deux peuples bien distincts, les Zhells, les futurs humains modernes, et les Taungs, les futurs Mandaloriens, des humanoïdes à la peau grise. Les informations suivantes nous font faire un gigantesque bond dans le temps, de près de cent millénaires et nous sont rapportées par les Columis. À cette époque, ces derniers multipliaient les contacts avec les autres planètes, dans l’espoir d’entrer en contact avec une civilisation aussi évoluée que la leur. Mais dans le cas de Notron, c’était encore l’équivalent de notre Moyen-âge terrien et ses deux peuples indigènes étaient passablement belliqueux.
D’un côté, les Treize Nations Zhells et de l’autre le peuple des Taungs. Ce n’était pas la guerre ouverte, pas encore, mais leurs contacts n’avaient rien d’amicaux. Avec le départ des Columis, de nouveau le néant concernant l’Histoire de Notron. En revanche, nous savons que dans les années 90.000 BBY (certes, la fourchette est gigantesque), une terrible guerre éclata, une guerre mondiale, qui faillit voir disparaître les Zhells ; de par la supériorité martiale des Taungs, premièrement, puis à cause d’une catastrophe volcanique qui faillit anéantir la dernière ville Zhell, Zhell. Les Taungs y virent là un signe du destin et adoptèrent le nom de Dha Werda Verda, les Guerriers de l’Ombre. Cependant, cet excès de confiance causa leur perte et ils furent chassés de la planète par les Zhells.
Des guerriers Taungs affrontent un Mythosaure.
II – Leur Histoire :
Suite à cet exil forcé, les Taungs s’établirent sur Roon, dans un premier temps, avant d’adopter un mode de vie nomade, écumant la Bordure Extérieure, allant de monde en monde. Ce fut aux alentours des années 7.000 BBY qu’ils découvrirent une planète déserte (pas sans vie, heureusement, seulement sans civilisation), qu’ils nommèrent probablement selon des termes de leur propre langue, le mando’a, pour finalement être connue comme Mandalore (supposition de ma part, ce nom a peut-être été formé en utilisant les mots manda, qui signifie âme, paradis, Être Mandalorien et “o’r”, qui lui veut dire, dans, ou “olar”, pour ici). Seulement, parmi la faune indigène vivaient les mythosaures, de gigantesques reptiles pouvant littéralement atteindre la taille d’une ville. Toujours à la recherche de défis, les Taungs se lancèrent dans plusieurs campagnes génocidaires, bien décidés à affronter avec bravoure ces gigantesques monstres. Après de nombreuses et dévastatrices traques, les mythosaures furent éradiqués de la surface de leur monde et leur crâne devint l’emblème des nouveaux arrivants. Ces derniers s’y installèrent et prirent le nom de Mandaloriens.
Ils adoptèrent également le titre Mand’alor, en l’honneur de celui qui fédéra pour la première fois les clans Taung, Mandalore Le Premier. Croisés & Néo-croisés : Dès lors, ils se taillèrent une solide réputation guerrière, des soldats parmi les plus qualifiés de la galaxie et connus sous le nom de croisés Mandaloriens, possédant une grande maîtrise des armes et portant déjà des armures caractéristiques. Pendant près de trois millénaires, les Mandaloriens ne quittèrent que très peu leur secteur, se contentant d’agrandir leur territoire avec une conquête planétaire de temps à autre. L’attaque de Mandallia stoppa leurs velléités expansionnistes, les Mandalliens ayant réussi à repousser les forces mandaloriennes, premier échec notable pour Mandalore. Cela dit, aux alentours de l’an 4.000 BBY, Mandalore l’Indomptable, chef des Mandaloriens à cette époque, décida que son peuple méritait de régner sur la galaxie, de par leur nature guerrière supérieure.
Mandalore l’Indomptable mène ses troupes à destination d’Onderon.
La planète Iskadrell fut la première à tomber et sa population, composée pour beaucoup d’esclaves, fût libérée et largement intégrée dans les rangs du Mand’alor. Ils attaquèrent également la planète Basilisk, où ils prirent possession des fameux droïdes de guerre Basilisk. Toujours à la recherche de plus grands défis, ils se dirigèrent vers les puissants mondes de la Bordure Médiane, de la Bordure Intérieure et du Noyau, où ils tombèrent sous l’autorité du Jedi renégat, Ulic Qel-Droma, après que le Mand’alor ait décidé de jouer le sort de cette guerre dans un combat singulier avec l’ex-Jedi. Sous l’autorité de Qel-Droma et du Sith Exar Kun, les Mandaloriens menèrent plusieurs assauts d’envergure contre les forces de la République, en attaquant les chantiers navals de Foerost, pour s’emparer d’une flotte de guerre, mais aussi Coruscant ou encore Onderon. Lors de l’attaque d’Onderon, la République parvint à vaincre les armées Sith et mandaloriennes, repoussant ces derniers jusque sur la lune de la planète, Dxun. Sur le satellite planétaire, Mandalore l’Indomptable y trouva la mort et fut aussitôt remplacé par un autre guerrier, qui prit le titre de Mandalore l’Ultime une fois en possession du masque du Mand’alor, la seule marque de pouvoir reconnue pour légitimer l’accession au rang de Mand’alor. Pendant près de vingt ans, les Mandaloriens se firent discrets, avant de fondre sur la République en 3.976 BBY, débutant ainsi un conflit connu sous le nom de Guerres Mandaloriennes. Les néo-croisés mandaloriens n’avaient jamais oublié leur soif de défi, de mettre à genoux la République ainsi que l’Ordre Jedi, seuls adversaires qu’ils jugeaient alors dignes de les affronter. Pendant douze longues années, ils ne s’attaquèrent qu’aux mondes et avant-postes républicains de la Bordure Extérieure, dans l’unique but de tester leurs ennemis et de faire grandir de façon presque exponentielle leurs rangs.
Un croisé (à gauche) et des Néo-croisés Mandaloriens.
Et en 3.964 BBY, ils passèrent aux choses sérieuses et forcèrent la République et les Jedi à s’impliquer pleinement dans le conflit, jusque-là encore peu enclins à entrer en guerre ouverte contre les plus redoutables guerriers de la galaxie. Seules quelques forces républicaines menées par des amiraux et Jedi volontaires tinrent tête jusque-là aux Mandaloriens. Ces années permirent également de tromper la République quant aux forces réelles dont disposait Mandalore l’Ultime, qui étaient bien supérieures aux estimations républicaines. Et quand ils passèrent à l’offensive, les Jedi et la République furent dépassés, au point de presque perdre la guerre en quelques semaines. Les puissantes flottes mandaloriennes démontrèrent tout le potentiel destructeur de leurs vaisseaux, surclassant des vaisseaux républicains ayant pourtant fait leurs preuves. Les Shaadlar, Jehavey’ir, Kyramud et les redoutables Kandosii, mais aussi les navires donjons mandaloriens destinés à embarquer des milliers de prisonniers de guerre, devinrent rapidement la terreur des équipages de la marine républicaine. Face à un tel péril, seules les révélations du leader Jedi Revan quant au génocide de Cathar firent pencher la balance, décidant des centaines de chevaliers Jedi à participer au conflit sous les bannières revanchistes, qui furent largement appuyés par les forces de la République. La bataille finale se joua sur et en orbite de Malachor V, lorsque Revan affronta et tua Mandalore l’Ultime en combat singulier. La flotte mandalorienne fut, elle, anéantie par des super-armes républicaines. Des générateurs d’ombres de masse, qui créèrent des sortes de trous noirs, qui annihilèrent totalement les flottes présentes sur les lieux, affectant autant les Mandaloriens que les Jedi & Républicains. Après ça, les Mandaloriens furent forcés d’accepter une reddition sans condition. Les survivants du conflit se reconvertirent en majorité dans le mercenariat, en tant que chasseur de primes ou encore comme gladiateurs. Les autres retournèrent sur Mandalore pour y poursuivre leur vie.
Les Revanchistes combattant les Néo-Croisés Mandaloriens.
1 – Les Grandes Guerres Sith :
Toutefois, lors de l’avènement de Darth Malak en 3.958 BY, ces ex-conquérants reprirent activement du service, se frottant à nouveau aux forces Sith. Canderous Ordo fut l’un des premiers mercenaires qui reprit du service. Il réussit à réunifier les Mandaloriens et reçut le masque du Mand’alor après avoir aidé Revan à battre Darth Malak et ses armées, en 3.956 BBY. Il fut connu en tant que Mandalore le Conservateur. Entre 3.954 et 3.951 BBY, lors de la lutte opposant la République au Triumvirat Sith, les Mandaloriens apportèrent leur aide dans les combats contre les utilisateurs du Côté Obscur. Ce fut à ce moment-là leur dernier fait d’arme en tant que nation fédérée ; après cette guerre, les différents clans se dispersèrent, la plupart d’entre eux ne reconnaissant pas la légitimité du Mand’alor en fonction. Trois siècles plus tard, à la veille de La Grande Guerre Galactique (3.681 à 3.653 BBY), les Sith approchèrent un gladiateur mandalorien dans les arènes geonosiennes dans le but d’en faire le nouveau Mand’alor, dans l’espoir de réunir les différents clans sous une seule et même bannière et ainsi faire pencher la balance des forces en faveur du Second Empire Sith. Des agents impériaux l’aidant à se tailler une réputation de gladiateur invincible, il gagna suffisamment l’estime de ses pairs pour prétendre au titre de Mand’alor et lorsqu’il lança son appel aux armes contre la République, une grande majorité de Mandaloriens répondirent présent, mais nombreux furent ceux à l’ignorer.
Mandalore le Moindre réunifie les clans dispersés suite à la percée du blocus mandalorien.
Ayant toutefois pu rassembler une force non-négligeable, les Mandaloriens entrèrent dans le conflit aux côtés des Sith et des Impériaux, ce qui amena rapidement au Blocus de la Voie Hydienne (3.661-3.660 BBY), leur premier pas dans La Grande Guerre Galactique. Le but de ce blocus était alors de couper tout ravitaillement à la capitale, Coruscant et d’empêcher tout soutien aux forces républicaines basées sur la Bordure. Ils parvinrent à tenir le blocus pendant de nombreux mois, repoussant plusieurs assauts républicains et Jedi. Alors que la République commençait à subir de plus en plus les effets du blocus, de nombreuses révoltes éclatant en divers points du Noyau, Hylo Visz, une contrebandière mit sur pied une armada de vaisseaux cargo et de contrebande dans le but de réaliser un plan audacieux, percer le blocus et vendre à la République les vivres qui lui manquaient cruellement. Contre toute attente, le blocus fut brisé suite à l’assaut surprise de la flottille de Visz, soutenue par des Jedi et une flotte républicaine ayant eu vent de cette opération. Après cet échec, Mandalore le Moindre, comme il fut surnommé après coup, essaya tant bien que mal de garder l’unité des clans l’ayant rejoint, mais il fut tué au cours d’un duel, un Mandalorien nommé Artus ayant contesté son autorité. Ce dernier prit alors le titre de Mandalore le Vindicatif. Jicoln Cadera, un Mandalorien partisan des idéaux de Mandalore le Conservateur, souleva une partie des clans contre Mandalore le Vindicatif, préférant soutenir la République que l’Empire Sith, mais le Mand’alor réprimera cette révolte et les Mandaloriens continuèrent à soutenir les Sith, jusqu’à ce que Mandalore la Vengeresse ne lui succède et rompe les ponts entre les Mandaloriens et le Second Empire.
Shae Vizla, alias Mandalore la Vengeresse.
Sous son règne, les Mandaloriens renouèrent avec certaines traditions et travaillèrent essentiellement comme mercenaires, tout en soutenant leur Mand’alor pour éviter une éventuelle nouvelle affiliation à l’un ou l’autre des deux belligérants qu’étaient alors la République et l’Empire Sith. Les choses changèrent quelque peu lorsque l’Empire Éternel émergea et soumit les républicains et les impériaux à ses exigences, faisant des deux puissances galactiques ses vassaux. Et si durant cinq ans, aucune faction ne fut en mesure de s’élever contre le pouvoir de Zakel, dès 3.632 BBY, un individu s’éleva et réussit le tour de force de fédérer de nombreuses factions sous son autorité. Des soldats républicains, impériaux, mais aussi des Jedi, des Sith et bien d’autres se joignirent à cette alliance improbable dont les Mandaloriens firent partie, le temps d’abattre les forces de Zakel. Après la défaite finale de Zakel et des Sith, les Mandaloriens survivants refirent profil bas, décidant de ne plus se mêler des affaires galactiques. Pendant les Nouvelles Guerres Sith (2.000-1.000 BBY), ils ne participèrent aux conflits qu’en tant que mercenaires, sans privilégier spécialement l’un ou l’autre des camps. L’une de leur participation notable fut lors des combats qui éclatèrent dans le cadre d’une machination visant un chef mandalorien des années 1.500 BBY, Jaing. Ce dernier avait en tête de rebâtir le glorieux passé des Mandaloriens, mais il déchanta très vite, constatant le manque d’honneur de ses contemporains. Cependant, il servit à merveille les plans de factions voulant voir les Mandaloriens entrer en guerre contre les Sith, son assassinat les fit d’ailleurs massivement s’engager contre les sombres utilisateurs de la Force.
Des Mandaloriens combattant les Sith lors de la Bataille de Malrev IV.
2 – La Guerre Civile :
Après la fin du conflit, ils se tinrent relativement tranquilles, les seules actions militaires notables qu’ils accomplirent furent le Génocide Ithullan dans les années 200 BBY et la grande traque de Durge, qui assassinat Mandalore le Régnant en 132 BBY. Ce ne fut que dans les années 60 BBY qu’ils refirent parler d’eux, lorsque qu’une grave scission s’opéra parmi ces derniers. Toujours avide de recouvrer la gloire d’antan, un groupe de Mandaloriens connu sous le nom de Death Watch s’attela à éliminer tous ses frères d’armes fidèles au dernier Mand’alor en date, Jaster Mereel. Les dissensions naquirent lorsque Mereel commença à adopter des réformes culturelles qui étaient demandées depuis Le Génocide Ithullan, survenu quelque cent cinquante ans plus tôt. Une guerre civile éclata et pendant deux ans, aucune des deux factions ne parvint à supplanter l’autre. Mais en 58 BBY, les Véritables Mandaloriens, comme ils se surnommaient, parvinrent à vaincre le chef des Death Watch, Tor Vizsla. Enfin c’est ce qu’ils crurent car ce dernier œuvra dans l’ombre pendant six années afin de prendre sa revanche sur Jaster Mereel. Il réussit à l’attirer ainsi que ses hommes dans un piège et à le tuer, laissant Jango Fett prendre la tête des Véritables Mandaloriens restants.
Les Death Watch de Tor Vizsla et les Mandaloriens de Jaster Mereel s’affrontent avec acharnement.
Fett réussit à tenir la Death Watch en échec pendant plusieurs années, jusqu’au Massacre de Galidraan, en 44 ABY. Sur ce monde, Vizsla parvint à faire en sorte que la République intervienne contre Fett et ses hommes, les accusant de massacrer des civils. Les Jedi présents pour assister les forces du Département Judiciaire anéantirent les forces de Jango Fett, ne laissant que lui pour seul et unique survivant. Il fut livré au gouverneur de la planète qui lui, le livra à Vizsla, qui ensuite le vendit comme esclave. Après plusieurs années passées en tant qu’esclave, il réussit à regagner sa liberté lors d’une révolte d’esclaves, puis partit en quête de vengeance. Il y parvint en tuant Tor Vizsla, ce qui eut pour effet de disperser les Death Watch lors d’un Ba’slan Shev’la (une dispersion stratégique pour mieux revenir). Fett abandonna par la suite son titre de Mand’alor pour se consacrer uniquement à son métier de chasseur de primes. Le reste des Mandaloriens, même sans chef, continua à vivre normalement, que ce soit sur Mandalore ou ailleurs dans la galaxie, et avec le temps, la notion de chef devint plus symbolique qu’utile, ces guerriers étant suffisamment indépendants et débrouillards pour se passer de chef.
Le massacre des Mandaloriens sur Concord Dawn.
3 – La Fin de la République :
Un événement historique impliqua indirectement les Mandaloriens lorsque le Maître Jedi Sifo-Dyas passa commande auprès de Kamino d’une armée de clones pour la République. Le Chancelier Suprême Palpatine, via son identité Sith, donna pour mission au Comte Dooku de trouver un individu pour servir de modèle à la future armée. Jango Fett fut choisi après toute une série d’épreuves, puis il engagea plusieurs de ses compatriotes pour servir d’instructeurs aux clones (Les Cuy’val Dar, ceux qui n’existent plus), répandant largement la culture mandalorienne parmi ces derniers. Après les tristes événements de la Guerre des Clones, un des instructeurs mandaloriens, Kal Skirata, épaulé par Mij Gilamar, offrit un refuge aux clones qui avaient déserté la Grande Armée de la République (GAR). Ce refuge se trouvait alors à Kyrimorut, un village isolé de Mandalore. En parallèle de ces événements, une lutte naquit entre deux groupes de Mandaloriens qui réclamaient être des Death Watch et des Véritables Mandaloriens. Plusieurs tentèrent de prendre le titre de Mand’alor, à l’image de Fenn Shysa, chef des Protecteurs mandaloriens, mais sans jamais réussir à obtenir l’aura des anciens possesseurs du titre.
Quant au reste des Mandaloriens, indifférents pour la plupart à ces luttes de pouvoir, ils continuèrent à œuvrer comme ils l’avaient fait jusque-là, vivre tranquillement leur vie, louant à l’occasion leurs services au plus offrant, que ça vienne de l’Empire galactique, d’un privé ou d’une organisation criminelle. Toutefois, bien que Mandalore avait depuis longtemps cessé d’être une puissance spatiale, après la Guerre des Clones et sur impulsion de l’Empire galactique qui y avait placé une garnison terrestre, Mandal Motors et Mandal Hypernautics, les deux firmes de construction spatiale locales conçurent deux classes de vaisseaux spatiaux destinés à participer à l’effort de guerre impérial : la corvette de classe Crusader, en hommage aux anciens guerriers mandaloriens, ainsi que le cuirassé de classe Keldabe, du nom même de la capitale mandalorienne. Tous deux furent inspirés des traits du cuirassé Kandosii qui avait fait la gloire des Mandaloriens quelque quatre millénaires auparavant. En revanche, l’Empire détourna son attention de Mandalore avant que ces deux projets n’arrivent à leur terme et seule une poignée de ces bâtiments intégrèrent la flotte impériale.
Deux des Cuy’val Dar qui entraînèrent les soldats de la GAR.
Vhonte Tervho (gauche) et Wad’e Tay’haai ? (droite)
Le seul héritier légitime, puisque le dernier Mand’alor, Jango Fett, ne l’avait pas perdu au profit d’un autre, restait Boba Fett. Ce dernier n’accepta son héritage que dix ans après l’Invasion Yuuzhan Vong, soit, en 40 ABY. Depuis la Guerre des Clones jusqu’à ce que Fett reprenne ce titre, les Mandaloriens ne firent absolument rien à l’échelle galactique, se contentant de vivre leur vie, sans demander quoi que ce soit à qui que ce soit. Ils soutinrent toutefois officieusement l’Alliance Galactique pendant le conflit contre les Yuuzhan Vong et aidèrent les Jedi durant la Seconde Guerre Civile Galactique (40-41 ABY), mais ils ne firent jamais plus, se contentant du mercenariat et de la chasse à la prime; ou tout simplement, de leurs affaires personnelles, familiales et claniques. Ils réussirent quand même un petit succès économique après découverte d’importants gisements de beskar sur Mandalore, le très réputé fer mandalorien, qui leur permit de concevoir de nouveaux chasseurs, les bes’uliik, recouverts d’un blindage constitué principalement de ce matériau (pour l’anecdote, le fer mandalorien est l’une des rares matières capables de résister aux sabres laser, avec le cortosis, le phrik et le corail vong). Près d’un siècle plus tard, malgré un soutien prononcé envers l’Alliance galactique contre les forces coalisées des Impériaux et des Sith, ils ne s’investirent pas davantage dans les affaires de la galaxie et suite à la défaite de l’Alliance, ils ne tentèrent plus de se mêler de la politique galactique.
III – Culture :
Les Mandaloriens forment un peuple de guerriers, peu importe la profession qu’ils exercent en parallèle, ils sont avant tout des soldats. Ils ont également gardé leur héritage de nomades, ce qui implique qu’ils ne conservent que le strict nécessaire sur eux, des rations lyophilisées, du matériel de survie, des armes et leur armure. Même sur Mandalore, il est rare de voir des Mandaloriens s’installer définitivement dans un endroit spécifique. Ils élèvent leurs enfants ainsi, toujours dans ces traditions nomades. Ils se contentent en général d’abris rapidement montables et démontables, traditionnellement des Vheh’yaim. Leur planète même, les pousse à adopter ce style de vie, comparé au reste de la galaxie, Mandalore est très rurale, très peu axée sur la technologie. Cela n’a pas empêché le développement de firmes importantes dans ce secteur, à l’image de Mandal Motors ou Mandal Hypernautics, mais la grande majorité de ses habitants est satisfaite de ce mode de vie particuliers. Selon les Mandaloriens, cela permet de développer des liens familiaux et sociaux solides, que seuls les guerriers peuvent tisser. Comme je l’ai mentionné plus haut, être mandalorien ne se transmet ni par le sang, ni par le lieu de naissance, n’importe quel individu peut devenir un Mandalorien, qu’il soit un Humain, un Chiss, un Trandoshan ou un Togorien.
Une Vheh’yaim, habitation traditionnelle des nomades.
La culture mandalorienne et en particulier le respect du Resol’nare, c’est tout ce qui importe à leurs yeux. Après, dans le cas d’espèce très peu humanoïdes, le principal problème est de se faire concevoir une armure, mais nul doute que les meilleurs artisans de Mandalore savent remédier à ce détail. Concernant le Resol’nare, il est composé de six points :
– Porter l’armure
– Parler le mando’a
– Être apte à se défendre soi-même ainsi que sa famille
– Élever ses enfants, adoptifs ou non, selon les traditions mandaloriennes
– Contribuer au bien être du clan
– Répondre à l’appel du Mand’alor
Ironie de la chose, en adoptant une telle tolérance envers les nouveaux venus, les Taungs, devinrent progressivement minoritaires, jusqu’à s’éteindre totalement, laissant les Humains, leurs anciens ennemis jurés, devenir l’espèce la plus répandues sous les berskar’gam (Littéralement, peau de fer, soit, les armures mandaloriennes). Concernant ces armures justement, si durant les Guerres Mandaloriennes elles servaient à distinguer les différents officiers des soldats sans grades (armures jaunes/or pour les officiers supérieurs, rouges pour les officiers subalternes et bleues pour le reste des soldats), les mandaloriens en firent de véritables reflets de leur personnalité et/ou de leur histoire. Des nombreuses marques de peinture et des symboles pouvaient montrer l’appartenance à un clan, pouvaient afficher aux yeux de tous des exploits accomplis ou marquer une appartenance à une catégorie, un rang social. La couleur pouvait également avoir une signification, même si pour la majorité des Mandaloriens, ce n’était rien de plus qu’esthétique. Pour d’autres en revanche, peindre son armure pouvait être un moyen d’honorer un ou des proches ou encore refléter un état d’esprit. Bien qu’officieuses, certaines couleurs pouvaient être lourdes de signification :
– Gris = Pleurer un amour perdu
– Rouge = Honorer un parent
– Noir = Désir de justice
– Or = Soif de vengeance
– Vert = Accomplir un devoir
– Bleu = Marque de fiabilité
– Orange = Envie de vivre
Pour en revenir à leurs compétences personnelles, ils furent pratiquement de tout temps considérés comme les meilleurs guerriers de la galaxie (en dehors des utilisateurs de la Force, bien entendu), les plus doués, les plus disciplinés et les plus téméraires; ajoutez à cela un grand sens de l’honneur pour couronner le tout. Ils étaient également aptes à construire des armes et les manier mieux que quiconque, aussi bien les femmes, que les hommes. Mais aussi d’intéressantes compétences techniques, dans des domaines aussi variés que la chasse, cuisine, l’électronique, la mécanique ou encore la maçonnerie (liste non-exhaustive). Ce sont d’ailleurs les principales raisons de leur implication dans tant de grands conflits, cette recherche d’un adversaire meilleur, plus honorable à terrasser. Ce qui ne rendit d’ailleurs pas hommage à leurs talents, puisque tous les conflits qu’ils déclenchèrent en ce but, ils les perdirent. Enfin, vous l’aurez compris, c’est un peuple particulier, des plus farouches, mais ô combien passionnant et pas si hostile que ça quand on sait comment les aborder.
Des mercenaires mandaloriens (gauche) / Le mariage de Mirta Gev et Ghes Orade (droite).
Liste des œuvres :
– “L’Attaque des Clones”
Romans :
– “L’Attaque des Clones”
– La série “Republic Commando”
– La série “Boba Fett”
– “Imperial Commando : 501ème”
– “Shadow Games”
– La trilogie “La Guerre des Chasseurs de Prime”
– La nouvelle “Boba Fett : Un homme pragmatique”
– La série “L’Héritage de la Force”
– La série “Destin des Jedi”
BD/Comics :
– La série “Chevaliers de l’Ancienne République”
– “Côté Obscur 10 : La ballade de Jango Fett”
– “L’Attaque des Clones”
– “Côté Obscur 7 : Boba Fett”
– La série “Legacy”
Jeux vidéos :
– “Knights of the Old Republic”
– “The Old Republic” et ses extensions
– “Bounty Hunter”
– “Republic Commando : La cible”
– “Battlefront II”
– “Rogue Squadron III : Rebel Strike”
– “Empire at War : Forces of Corruption”
Autres :
– “Age of Rebellion : Friends Like These”
Guides et encyclopédies utilisées en supplément :
– Galaxy Guide 3 : The Empire Strikes Back, Second Edition
– Galaxy Guide 5 : Return of the Jedi
– Galaxy Guide 9 : Fragments from the Rim
– Galaxy Guide 10 : Bounty Hunters
– Galaxy of Intrigue
– Knights of the Old Republic Campaign Guide
– Le Journal de maître Gnost-Dural
– Le Livre des Sith
– Le Manuel du Jedi
– Rebellion Era Campaign Guide
– Shadows of the Empire Sourcebook
– The Complete Star Wars Encyclopedia
– The Essential Reader’s Companion
– The Movie Trilogy Sourcebook
– The New Essential Chronology
– The Unknown Regions
Auteur : Alpha-17
Date de mise en ligne : 30/12/2019