Xerith

Xerith – Elfe Noir

I – Données et statistiques :

Autre appellation : Elfes du Viriùngwel, Elfes des profondeurs
Créateur : Tsaar
Divinité : Kreeya, déesse araignée
Plan d’existance : Terùmno
Espérance de vie : 1700 ans
Habitat : Souterrains, grottes
Lieux de vie : Région du Viriùngwel (plan de Terùmno)
Apparence : Peau noire de jais, chevaux noirs, gris ou blancs, yeux uniformément rouges ou orangés
Aptitudes Particulières : Résistance à la chaleur
Taille moyenne : 1,75 m (taille M)
Poids moyen : 65 kg
Alignement : Chaotique neutre

Statistiques :

Classe d’armure 11 (naturelle)
Points de vie 12 
Vitesse 9 m
Sens : Vision dans le noir (36 m)
Compétences : Assassinat +2, vol à a tire +2, Intimidation +2
Langues : Teolin (dialecte chaotique)

FOR DEXCONINTSAGCHA
14+211+012+112+110+014+2

Dons :

Trompe-la-mort  : Une fois par jour, lorsqu’un Elfe Noir est touché par une attaque non-magique et tombe à 0 point de vie, il peut effectuer un jet de sauvegarde de constitution DD13. En cas de réussite, il reste conscient et revient à 1 point de vie. Cette capacité est inutilisable si l’Elfe Noir perd un membre ou est victime d’une hémorragie, et n’est réutilisable qu’à l’issue d’un repos long.

Enfant des cendres : Les Elfes Noirs ont une résistance aux dégâts de feu.

Habitants des ombres : Les Elfes Noirs ont un malus de -3 à tous les tests de perception en pleine nature en cas de grand soleil.

II – Description :

Les Xerith, communément appelés Elfes Noirs, sont une race d’Elfe qui ont rejoint le plan souterrain de Terùmno lors de l’Exode Elfique au début du 1A. Ils ont la peau noire de jais, assez sombre pour absorber la lumière du soleil (si tant est qu’ils la voient un jour). Ils possèdent des cheveux soyeux de couleur noire, grise ou même blanche, et leurs yeux brillent d’une inquiétante lueur rouge, voire orangée. Toutefois, leur peau sombre et leurs yeux colorés peuvent souvent mettre mal à l’aise, intimider voire effrayer certains étrangers qui ne seraient pas habitués à rencontrer des individus aussi exotiques. Malgré leur dévouement aux puissances occultes, les femmes Elfes Noires sont particulièrement belles. Les Elfes Noirs ont une excellente vision nocturne, aussi bonne que leurs ennemis Grumnar, mais, contrairement à ces derniers, discernent toutes les couleurs du spectre. Toutefois, ils voient leur vue quelque peu baisser lorsqu’ils sont en contact avec la lumière du soleil. Les Elfes Noirs aiment coiffer leurs cheveux de petits os retravaillés en bijoux, ou de couronnes de ronces. Ils portent des vêtements en soie et en tissu, souvent gris à noirs. Les sorcières sont vêtues de robes colorées pour afficher leurs parures brillantes aux yeux de tous, décorées de motifs très précis témoignant d’un savoir faire artisanal de qualité. Souvent, elles capturent un serpent et lient leur âme avec la créature. Par la magie, ce serpent devient leur serviteur… et leur sceptre. Munies d’un bâton vivant, ces sorcières sont libres de libérer la fureur du serpent venimeux sur leur ordre. Loin d’être ignorants des intrigues de la surface, les Elfes Noirs se sont appropriés bien des ressources, comme nombre de minéraux ou de métaux, dont ils se servent pour leurs bijoux et objets précieux. Leurs épées sont souvent ondulées, rappelant la forme d’un serpent. Leurs armures d’écailles sont fabriquées à partir des scorpions géants tués en masse dans les Forêts d’Amanite.

III – Culture globale :

Les Elfes Noirs se sont établis dans les immenses grottes et cavernes du plan de Terùmno, dans la région du Viriùngwel, bercée de petits volcans. A l’instar des Grumnar, ils emploient les Gnomes comme esclaves et leur rendent la vie particulièrement durs. A leur arrivée au coeur de Terùmno, les Elfes Noirs trouvèrent un moyen de remplacer les arbres dont ils avaient besoin pour le bois et la cueillette : ils utilisèrent leurs découvertes magiques pour faire pousser de vastes forêts de champignons géants, de lierre et de lichens. Au cours de leur histoire, les Elfes Noirs furent contraints de se battre contre de multiples envahisseurs, tel que les insectoïdes Formicoles, et surtout les Grumnar, avec qui ils livrent des guerres violentes depuis des temps oubliés. Cependant, ils en vinrent également à se battre entre eux. D’un naturel plus avide et ambitieux que les autres, les Elfes Noirs s’affrontèrent à maintes reprises, soit en vue d’agrandir leur territoire, soit pour s’emparer de grandes richesses. Les grandes cités Elfes Noirs sont au nombre de sept. Il n’existe pas de capitale ou de pouvoir centralisé, mais uniquement des villes indépendantes et qui règnent sur le propre territoire. Chacune de ces villes est dirigée d’une poigne de fer par les plus puissantes sorcières Elfes Noires du Viriùngwel. Bien qu’elles possèdent le titre de Sorcières-Matriarches, elles sont également surnommées les Princesses des Cendres, en raison de la constitution des terres sur lesquelles elles règnent. Chaque grande cité gère plusieurs petites communautés, toutes dirigées par une dame de sang noble affiliée à une Sorcière-Matriarche. Sur les sept cités, Xar-Grond parvient sans nulle doute à se démarquer, par la simple présence de son académie magique, l’Ecole de Darsha’rassant, où réside un dragon de souffre nommé Faulkorn. Amputé de ses ailes, Faulkorn officie au sein de l’académie, où il possède son propre sanctuaire. Ce dragon aime beaucoup parler et raffole de débats philosophiques, souvent liés à l’utilisation même de la magie. Il accepte de partager son savoir avec d’autres sorcières importantes en échange d’autres savoirs ou de petits services. Bien entendu, seules les femmes, sauf exception, sont autorisées à apprendre les secrets les plus noirs des arcanes. Souvent, des démonstrations publiques sont de mise pour amuser la foule. L’Ecole de Darsha’rassant est située sur un petit mesa surplombant la ville de Xar-Grond. Neutre, elle n’est donc pas affiliée à Topazil Ortesyia. Les sorcières dirigeantes de l’académie n’obéissent qu’à la volonté des dieux de la magie noire, considérant les veines guerres intestines comme des enfantillages qui n’apportent rien de concret, si ce n’est l’affaiblissement des Elfes Noirs. Les sorcières qui sont éduquées viennent d’horizons différentes : certaines sont envoyées là-bas pour servir une maison prédestinée, d’autres y rentrent sans allégeance aucune et pensent plus tard à quelle Sorcière-Matriarche elles se rattacheront. Bien que rares, les sorcières qui choisissent de mener une vie extérieure à la politique sont souvent des voyageuses isolées, parcourant Terùmno pour leurs propres desseins. Il arrive même que certaines de ces sorcières quittent Terùmno et ne partent pour Helmir. Ainsi, au sein de l’académie, les intrigues politiques donnent lieu à des trahisons et des messes-basses que les dirigeantes punissent sévèrement, mais ne parviennent pas à endiguer.

Les Elfes Noirs parlent leur propre dialecte elfique appelé Teolin, mais sont aussi des adeptes du Haut-Elfique, commun à toutes les races elfiques. La plupart du temps, l’Infernal est utilisé lors de cérémonies religieuses ou magiques. De manière générale, les Elfes Noirs savent lire et écrire, et la plupart des livres sont rédigés en Teolin, à l’exception des écrits magiques de l’Académie de Xar-Grond où l’Infernal est priorisé. Concernant leurs loisirs, ils aiment énormément se baigner dans les sources chaudes aménagées dans leur territoire. Ils s’adonnent beaucoup à la sculpture, la broderie ou la peinture, qu’ils exposent publiquement dans les cités. Côté musique, leurs instruments préférés sont souvent la flûte ou le viole. Leurs villes noires construites dans le basalte n’en sont pas moins colorées : en effet, les Elfes Noirs ont décoré leurs villes avec des bannières, des tapisseries et bien d’autres ornementations éclatantes. Concernant leur alimentation, les Elfes Noirs sont parmi les rares Elfes à manger de la viande. Leurs cités possèdent de vastes cavernes ou sont développés de grands élevages, ainsi que d’importants potagers de lichens et de champignons, afin de garder les villes auto-suffisantes en cas de siège. Ils parviennent également à faire pousser diverses plantes volcaniques et légumes en tout genre, qu’ils consomment avec avidité. Bien sûr, les Elfes Noirs ont également accès aux poissons écailleux qui peuplent les deux fleuves traversant leurs terres, le Sryandin (“rivière creuse”) et le Verandin (“rivière émeraude”). L’eau de ces fleuves est d’un teint verdâtre depuis les grandes éruptions du Vernedo. C’est là que les Elfes Noirs de la région s’abreuvent, bien que les cités utilisent leurs sources souterraines. Très amère pour la grande majorité des étrangers, elle est tout à fait succulente aux yeux des Elfes Noirs. Ces derniers n’hésitent guère à agrémenter cette eau de divers sirops et ingrédients afin de la rendre davantage goûtue. Les Elfes Noirs ont d’ailleurs développé de grands systèmes de purification d’eau, afin de la rendre parfaitement potable. La vie n’étant pas vraiment adaptée aux chevaux, les Elfes Noirs utilisent des araignées géantes comme montures de guerre, mais les varans sont les bêtes de selles les plus communes pour les citoyens et voyageurs. Les Elfes Noirs sont habitués à côtoyer une des rares espèces d’oiseaux de Terùmno, les sletrun, qui pullulent dans les cités. On ignore comment ils se sont retrouvés là, mais certains théorisent qu’ils viennent de la surface. La chevalerie n’existe pas chez les Elfes Noirs : on nait noble ou pas. Il est possible pour un Elfe Noir de basse caste de devenir riche, mais pas de devenir noble. Les seuls qui se rapprochent de ce but sont les Clercs de l’Ordre de Wayrmina, qui vouent leur existence à défendre le Sanctuaire Escarpé, un lieu sacré et magique niché dans les hauteurs des Monts Cendrés, une région semblable à une chaine de montagne dont le sommet rejoint le plafond pierreux de Terùmno. Par ailleurs, les citoyens louent leurs terres aux seigneurs vassaux, qui remettent eux-mêmes un tribu aux Princesses-Matriarches. Leur système juridique est très poussé et, contrairement à ce qu’on pourrait penser, défend autant les hommes que les femmes… en théorie. Puisqu’en pratique, il est coutume de trafiquer les procès pour donner avantage aux femmes lorsqu’elles ont un haut statut. Les serpents font partie des animaux de la surface trouvables également sur Terùmno. Bien qu’ils ne lui vouent aucun culte, les Elfes Noirs respectent le talent de ces animaux et en ont fait un symbole de guerre à l’échelle raciale.

IV – Religion :

Ces Elfes se sont entièrement tourné vers les démons et dieux chaotiques pour repousser les races issus des niveaux inférieurs de Terùmno au cours de l’Histoire, les éloignant à jamais des autres peuplades Elfes et féériques des autres plans. Tsaar lui-même les a quasiment abandonné, ce qui a eu pour effet d’accroitre leur dévotion envers les dieux chaotiques. De ce fait, ils ont perdu leur ascendance féérique, ne faisant d’eux que des demi-elfes, selon un certain point de vue. Bercés par une société matriarcale, les mâles sont vus comme inférieurs et certains sont sacrifiés au nom des dieux chaotiques et des démons. Les Elfes Noirs prient le dieu Xanquar, responsable des récoltes et de la pêche. Xor’dal est la déesse des arts guerriers, à qui les Elfes Noirs vouent certains sacrifices des mâles de basse naissance pour s’attirer ses faveurs en cas de conflit. Tëlo est le dieu chaotique des arts, à qui les Elfes Noirs vouent leurs créations. Les artistes se complaisent à dépeindre la beauté de Terùmno : Ses cavernes aux proportions infinies, ses volcans ardents, ses forêts de champignons colorées, ses monts, ses dédales et ses vallées obscurs. Certains artistes apprécient tout particulièrement de représenter la violence du monde et son injustice. Car bien qu’êtres sombres à la morale douteuse, ils restent conscients de leur existence et y cherchent un but dans ce monde injuste. L’archidémone  Kreya n’est pas officiellement vénérée, mais certaines sectes lui vouent une totale allégeance et sont une plaie même pour les autres Elfes Noirs, car ils sont responsables de bien des maux dans le Viriùngwel.

V – Gouvernement :

Les Elfes Noirs sont gouvernés par les Sorcières-Matriarches, aussi appelées les Princesses des Cendres. Ensemble, elles forment le Conseil des Sept Maîtresses, qui n’est actif qu’en temps de crise, lorsque les Elfes Noirs sont contraints de mettre leurs différends de côté pour s’unir face à une menace extérieure. Les Sorcières-Matriarches sont élues par les autres, qui font tout pour élire une rivale puissante. Lianna Trivil est sans doute la Sorcière-Matriarche actuelle la plus belliqueuse et la plus attachée aux valeurs guerrières des Elfes Noirs. En raison des innombrables tatouages rituels chaotiques qui recouvrent son visage – et son corps – elle est surnommée “La Barbouillée”. Bien qu’elle n’apprécie pas vraiment ce surnom, il s’agit d’un titre populaire visant à décrire par l’humour les tendances rituelles extrêmes de la souveraine de Kharida. Kayalissa Gotlir dite “La Borgne” est, comme son nom l’indique, borgne. Elle a gagné ce titre peu subtile suite à sa victoire contre Gorash le Tueur de Peaux-Noirs, un violent et puissant chef de clan minotaure issu de la surface. Après avoir brisé une de ses cornes et manqué de le tuer, elle a repoussé Gorash au plus profond des Forêts d’Amanite, mettant fin à ses campagnes de destruction et faisant d’elle une des Sorcières-Matriarches les plus populaires du Viriùngwel. Une journée de fête lui a été allouée le jour de sa mort, appelée la Jour de la Corne Brisée, afin de célébrer son héroïsme et la défaite des minotaures qui menaçaient de faire tomber les cités elfes noires.

Liste des provinces et des dirigeants actuels des Monts Cendrés :

  • Xar-Grond : Sorcière-Matriarche Topazil Ortesyia, maîtresse d’Egredul, de Natrif et de Stormja.
  • Yjarna : Sorcière-Matriarche Kayalissa Gotlir dite “la Borgne”, maîtresse de Spirelle, de Fygue et d’Ajimar.
  • Spira : Sorcière-Matriarche Varessa III Ulmor, maîtresse d’Azavrel, de Tyarmol et de Hechtelior.
  • Utumn-Ul : Sorcière-Matriarche Ranya Feruld, maîtresse de Kenerib, de Tharkaz, de Gutumir et d’Astary.
  • Argand : Sorcière-Matriarche Kalada Druzar, maîtresse de Vartros et de Svendri
  • Ur-Menir : Princesse des Cendres Nidarith Aldebrun, maîtresse de Tenrit, de Kephel et de Tangrel
  • Kharida : Princesse des Cendres Lianna Trivil dite “La Barbouillée”, maîtresse de Stezil, de Telerond, de Thurzil et de Klaridia

VII – Armée :

Nation belliqueuse, les Elfes Noirs ont toujours dû développer des corps d’armées spécialisés pour défendre leurs terres. Au cours de leur histoire, des ordres et des obédiences ont été créés afin d’assurer la défense de leur peuple, mais aussi pour écraser leurs opposants, qu’ils viennent de la même strate ou de strates inférieures de Terùmno. Chaque province possède son propre blason bien reconnaissable. Par le passé et encore aujourd’hui, les guerres intestines ont en partie “aidé” à la perfection des moyens militaires des Elfes Noirs. Les cavaliers lourds appelés Serp’garinn sont habitués à chevaucher des araignées géantes appelées épeires noires. Ils sont de redoutables manieurs de lances et se servent de leurs montures pour piquer leurs ennemis mortellement, ou pour les emprisonner dans leur toile. Les Keol’gannt sont les guerriers les plus puissants et redoutés du Viriùngwel. Atypiques par leur utilisation de marteaux de guerre lourds, ces soldats à l’épaisse armure grise vouent une existance à la servitude des dieux chaotiques et à l’extermination des Grumnar.

VIII – Troubles dans les Monts Cendrés :

– Il existe de multiples communautés d’Altérés au sein des cavernes et souterrains gigantesques passant sous les Monts Cendrés. Les Altérés sont d’anciens Elfes Noirs capturés, défigurés et torturés. Le dos courbé, les yeux totalement noirs et les doigts griffus, leur visage est déformé par la magie noire. Rendus fous, ils ont prêté allégeance à Kreya, l’entité démoniaque araignée. Les Altérés se sont établis dans les grottes et les tunnels passant sous les chaînes de montagne, et se nourrissent de rats et de divers autres animaux bien peu appétissants. Il n’est pas rare que les Altérés empruntent des passages menant aux égouts des cités et capturent quelques citoyens, avant de les ramener pour les dévorer, ou, s’ils ont de la valeur, les corrompre eux aussi. Les Altérés servent les Epeirites, des créatures mi femmes mi araignées à l’origine de leur corruption. Il existe plusieurs tunnels gardés menant directement au Sanctuaire Escarpé. Ce sanctuaire est fortement protégé par des clercs, afin de sauvegarder la puissante aura magique qui y réside. Les attaques sont peu courantes, mais coûtent parfois la vie de certains de ces clercs. Les Elfes Noirs sont convaincus que la source magique ne doit tomber entre les mains de personne.

– Les Epeirites sont des créatures fourbes. Mi femmes, mi araignées, elles sont les fruits d’expériences obscures réalisées par des créatures des bas-fonds de Terùmno, à partir de sorcières Elfes Noires torturées et d’araignées géantes. Progénitures de Kreya, la démone araignée, elles la servent avec dévouement et passion. Si elles ne trouvent pas de nourriture, elles sont capables de capturer un Altéré discrètement et de le vider de son sang dans leur antre. Leurs toiles, particulièrement résistantes, signent l’arrêt de mort de celui qui s’y piège. Kreya a vomi ses atrocités partout à travers le Viriùngwel. Leur corps (partie humaine) est gris foncé à noir et leurs yeux sont blancs, sans pupilles. Elles ont de longs cheveux d’argent qui leur tombe presque au bas du dos, où commence leur corps d’araignée. Leur partie arachnide est noir de jais. Elles possèdent généralement une tunique matelassée pour défendre leur buste fragile. Les Epeirites se battent avec des armes, bien qu’elles soient parfaitement capable de chasser sans ces artifices. En plus de leurs huit pattes arachnides, elles possèdent deux bras “humanoides” reliés à leur buste.

– Les Plaines Poussiéreuses ne sont pas non plus sans danger. En effet, certaines espèces sauvages se sont adaptées au climat. Rares, les scorpions géants des cendres n’en sont pas moins dangereux. Ils attaquent et tranchent de leur pinces tous ceux qui s’approchent de leur territoire. Ces scorpions noirs et violacés font plus de quatre mètres de long et vivent par deux.

– Les élémentaires fongiques sont également très dangereux. Ces créatures massives prennent vie lorsque des magiciennes ou des ensorceleuses folles animent les champignons géants qui composent les vastes Forêts d’Amanite. Continuellement affamés, ils n’hésitent jamais à massacrer tout être vivant à leur portée. Ils ne parlent aucune langue et ne sont pas raisonnables. Leur apparence peu variée selon le champignon duquel ils sont issus : certains sont violets, d’autre jaunes, d’autre rouges. Les formes varient également.

– Les hauteurs des montagnes abritent des savruts (des créatures volantes semblables à des vouivres), qui n’hésitent pas à attaquer les voyageurs imprudents. Généralement solitaires, ce sont de redoutables prédateurs.

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