Château du Flocon d’Argent

Château du Flocon d’Argent

Position : Ouest de l’île Vif-Argent
Propriétaire : Luiv’ayel du Flocon d’Argent
Affiliation : Royaume des Elfes des Neiges
Habitants : Galadwyn (97%), Humains (3%)
Population : Gardes Galadwyn de Dagol Anorad, Champions de l’Hiver, serviteurs Galadwyn et Humains

Histoire et description :

Le Château du Flocon d’Argent est un riche bastion magique situé au nord-ouest de l’île Vif-Argent. Durant la campagne de l’Epuration des Terres Blanches, un amas rocheux fut découvert près de la côte par les guerriers Elfes et Humains chargés de repousser les Mangeurs de Chair. En 2834 3A, peu de temps après la fin de l’Epuration, la Princesse-Matriarche Iglith chargea son amie et conseillère Luiv’ayel de mener une expédition plus au nord et de construire une forteresse à cet endroit qui semblait si parfait pour garder le nord de l’île. Luiv’ayel prit très à coeur cette tâche et resta sur place la plupart du temps des travaux, malgré ses nombreuses occupations importantes dues à son statut. En 2841 3A, au terme de sept années d’efforts, les Galadwyn achevèrent la construction du Château du Flocon d’Argent. Merveille architecturale et militaire, ce nouveau monument fut offert à Luiv’ayel par Iglith, en récompense de son dévouement et de sa loyauté. En 1302 du 4A, la Monarque du Froid Faewil fit le déplacement depuis le Val pour admirer le Château du Flocon d’Argent, dont elle avait tant entendu parler. Luiv’ayel l’accueillit du mieux qu’elle le put et, impressionnée par un tel chef-d’œuvre, Faewil fit venir du Val un contingent de Champions de l’Hiver, destinés à servir de paladins protecteurs au bastion et à Luiv’ayel en personne. Actuellement, le Château du Flocon d’Argent est défendu par plusieurs dizaines de gardes et quinze Champions de l’Hiver. Construit sur un pic rocheux surgissant de la mer, le Château du Flocon d’Argent est relié à la falaise de l’île par un grand pont de pierre. Le château, haute bâtisse de pierre blanche et dorée, possède de nombreux vitraux, statuettes, reliefs et gravures, imprégnées partout dans la roche. En plus de ses vastes salons, cuisines, salles de bains et chambrées, le château possède une grande cour où se situe un forgeron, de grandes écuries, mais aussi un petit jardin où plusieurs variétés de fruits et de légumes sont cultivées, permettant au château d’être autonome en cas de siège. Bien entendu, ces potagers sont protégés par des boucliers magiques qui les isolent de l’extérieur, afin qu’ils ne soient pas endommagés par le froid, voire par le blizzard et les tempêtes de neiges régulières. Le château compte également plusieurs cavernes reliées à l’océan. Ces vastes cavernes humides, inondées à certains endroits, sont pourtant un lieu très apprécié de Luiv’ayel. Hybride Galadwyn et Jinn de l’eau, elle a gagné le don des eaux grâce à son ascendance. Très à l’aise dans l’eau, elle est en harmonie avec cet élément. C’est dans ces cavernes qu’elle a ouvert un passage permanent vers Rhwygo, un plan aquatique qu’elle a visité dans son passé. Amis avec certains Paracéens (d’immenses créatures aquatiques originaires de ce plan) comme Venfalvig ou Snrakov, elle échange souvent avec eux dans leur langue sur de nombreux sujets philosophiques. Egalement, elle a bien des fois travaillé avec eux sur des projets hybrides magiques. C’est ainsi que naquit la défense la plus impressionnante du château : le Cœur de Stadezar. Cette grosse orbe bleue, de la taille d’une tête humaine, offre au château une gigantesque barrière magique d’une puissance inimaginable. Caché sur un piédestal dans une des grottes les plus sombres et profondes, il est difficilement accessible. Venfalvig et Snrakov se sont engagés à défendre le Cœur de Stadezar au péril de leur vie, et au moins un d’eux est constamment présent dans les grottes, pendant que l’autre est à Rhwygo. Si cette orbe est brisée ou si elle quitte son piédestal à cause de quelqu’un d’autre que Luiv’ayel (ou éventuellement sa fille adoptive Belfiriel), les Paracéens entrent dans une colère noire et se battent jusqu’à la mort.

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