Hokan, Ghez

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Ghez Hokan

Espèce : Humain
Genre : Masculin
Naissance : Inconnue
Mort : 22 BBY – Qiilura

Taille : Beaucoup plus petit que 1,83 mètre
Langues parlées : Basic, Mando’a

Fonction : Seigneur de guerre, major séparatiste
Affiliation :
Mandaloriens, Death Watch, Confédération des Systèmes Indépendants
Armes : Fusil verpine, Vibrolame de chasse, Blaster KYD-21 customisé, sabre laser (lame bleue) de Kast Fullier

Ghez Hokan était un soldat Mandalorien d’âge moyen au visage dur. Il arborait une armure mandalorienne rouge avec une bordure grise, ainsi qu’un casque aux mêmes couleurs avec une visière en forme de T. Il était réputé violent et imprévisible, et avait assisté à de nombreuses morts. Son ancien lieutenant Guta-Nay voyait en Hokan une sorte de joueur qui aimait bluffer et rebluffer. Selon Ovolot Qail Uthan, Hokan pensait qu’il aurait été moins cruel de tuer les clones de Jango Fett plutôt que de les laisser devenir les esclaves des Jedi. Quelques années avant la Guerre des Clones, il s’établit sur Qiilura, une planète de la Bordure Médiane, en tant que seigneur de guerre, après qu’il lui ait été demandé de quitter la Death Watch car il aimait trop son travail. Cependant, Kal Skirata démentait le fait que Hokan avait fait partie des Death Watch puis avait été viré, et Mij Gilamar disait qu’il n’avait jamais été membre de la Death Watch, mais qu’il était juste un pur et dur. Plus tard, Hokan fut promu major séparatiste. On ne sait rien de sa famille mis a part qu’il considérait son père comme un guerrier. Cependant, il existait un Mandalorien du nom Jun Hokan, et il est possible qu’il ait été de la même famille que Ghez Hokan.

I – Chef de la milice sur Qiilura :

En 22 ABY, Hokan était associé avec les séparatistes. Les marchands Neimoidiens gardaient l’emprise de Qiilura grâce à la milice dirigée par Hokan. Cependant, il était déçu que les Neimoidiens dépensent tant pour les communications sécurisées et si peu pour le personnel. Il lui manquait quelques crédits pour acheter la petite armée dont il aurait besoin. Il avait réussi, tant bien que mal, à recruter vingt lieutenants dans sa milice, qu’il considérait comme les vingt individus les moins idiots qu’il avait pu trouver parmi la racaille de Qiilura. À cette époque, Ghez Hokan était notamment armé d’un fusil verpine et d’une vibrolame de chasse. Il était très brutal avec les Qiiluriens. Par exemple, il avait saccagé un village dont les habitants lui avaient déplu. Lorsque le Maître Jedi Kast Fulier fut envoyé enquêter, avec sa padawan Etain Tur-Mukan, sur le nanovirus créé par la scientifique séparatiste Ovolot Qail Uthan, il essaya d’infiltrer les fermiers de Qiilura. Cependant, plusieurs d’entre eux étaient sous le contrôle de Hokan, et trahirent donc le Maître Fulier, qui fut capturé par les séparatistes. Ghez Hokan récupéra son sabre laser à lame bleue. La padawan du Maître Fulier se demandait si son maître avait été tué, car il s’était approprié les plans des bâtiments séparatistes de Qiilura, si on l’avait considéré comme une menace pour la scientifique Uthan ou si Ghez Hokan avait agi par simple antipathie pour les Jedi. Elle remarqua d’ailleurs que Hokan appelait les Jedi “les guerriers pour rire”. Plus tard, le bras droit de Hokan – un Weequay nommé Guta-Nay – pourchassa Etain Tur-Mukan pour la violer.

Mais tandis qu’Etain se cachait, Ghez Hokan arriva et frappa Guta-Nay. Ce dernier grogna puis on entendit un bruit sec et le Weequay cria de douleur. Hokan lui demanda combien de fois il devrait lui faire la leçon et l’insulta en mando’a. Il lui ordonna ensuite de cesser de lui faire perdre son temps et l’insulta, cette fois, d’imbécile. Puis il lui remit une claque et Guta-Nay cria de douleur à nouveau. Hokan l’avertit que s’il se soulait et courait après “la gueuse” une fois de plus, il l’ouvrirait en deux. Guta-Nay glapit avec un hurlement de douleur incontrôlé. Par la suite, le Mandalorien et son bras droit s’éloignèrent d’Etain Tur-Mukan, qui échappa alors à sa capture. Plus tard, Ghez Hokan se rendit dans la villa du Neimoidien Lik Ankkit. Il méprisait le fait que les Neimoidiens aimaient le luxe inconvenant. Selon lui, l’emplacement de la villa de Lik Ankkit était absurde, mais convenait à Ankkit pour montrer qu’il était le chef. Selon Hokan, l’emplacement n’aurait pas été idiot militairement parlant, mais Ankkit avait une mentalité de comptable trouillard, comme tous ses pareils ; et il n’avait pas besoin d’un endroit facilement défendable. Pour Hokan, Ankkit était un di’kut – un imbécile en mando’a. Il fit irruption dans le bureau du Neimoidien. Ce dernier aurait souhaité qu’il apprenne à frapper à la porte, mais Hokan répondait simplement à son appel. Ankkit voulait lui demander s’il avait progressé dans ses entretiens avec le Maître Jedi Fulier. Hokan lui dit qu’il lui aurait fait savoir si c’était le cas, et Ankkit lui demanda s’il l’avait tué, ce qu’il ne souhaitait surtout pas. Hokan rétorqua qu’il n’était pas un amateur, puisqu’il ferait lui-même son sale boulot. Il enchaîna que Fulier ne parlait pas, et qu’il était plutôt résistant pour un Jedi. Hokan réprima son envie de remettre Lik Ankkit à sa place. Il trouvait que malgré sa grande taille, il était mou et faible, et que sa seule force était son compte en banque. Ankkit demanda si le Maître Jedi était venu avec un associé sur Qiilura, et Hokan répondit qu’il avait été vu avec sa padawan. Puis il dit qu’ils trouverait la padawan, et découvrirait quels renseignements Fulier avait récoltés. Il ajouta que s’il réussissait, ce serait parce qu’il tenait à faire du bon boulot. Ankkit dit qu’il avait aussi besoin des crédits et Hokan répondit que c’était le cas pour le moment, mais qu’un jour, il n’aurait plus besoin de Lik Ankkit. Le Neimoidien lui dit qu’ils ne vivaient plus sous le régime de force brute où ses ancêtres mandaloriens avaient prospéré, et qu’aujourd’hui, ils devaient être des soldats de l’intellect et du commerce.

“- Vous avez des gdans comme animaux domestiques ? On m’a dit que certains étrangers ont essayé.
Des gdans ? Quelle idée ! Ce sont de sales petites créatures.
Mais si vous en aviez un, et que vous ne le nourrissiez pas bien, ça ne vous surprendrait pas qu’il vous morde ?
Effectivement.
Alors, nourrissez-moi bien !
– Réponse métaphorique de Ghez Hokan à l’affront de Lik Ankkit

Il sortit du bureau d’Ankkit suite à cette menace et quitta la villa. Peu lui importait qu’Ankkit loue la planète entière à des scientifiques séparatistes, que ceux-ci n’étaient pas assez honorables pour combattre avec de vraies armes. Ils utilisaient des virus, ce qui pour Hokan était contre-nature, une honte. Puis il sortit le sabre laser qu’il avait pris au Maître Jedi Fulier, l’alluma et l’abattit sur une haie de tarmul, la coupant en deux. Il se dit que le sabre laser n’était pas mal pour une arme de Jedi ; puis que Fulier allait encore devoir répondre à quelques questions… Lorsque l’escouade de clones commandos Omega infiltra Qiilura, le commando CR-1136 (Darman) se mit en quête de miliciens de Hokan, alors que ceux-ci avaient mis feu à de nombreuses granges de fermiers pour les punir. En arrivant dans une grange, Darman vit quatre humains terrorisés, et une femme lui demanda s’il n’était pas Hokan. Cela prouvait que l’armure Katarn des clones commandos ressemblait beaucoup à celle de Ghez Hokan, mais aussi que ce dernier inspirait une grande peur aux fermiers de Qiilura. Darman demanda à la fermière où était Hokan et celle-ci répondit que Hokan et sa milice étaient à la ferme que le clan Kirmay possédait avant que Hokan les vende à des Trandoshans ; et qu’ils étaient cinquante ou soixante avec Hokan. Après les incendies des fermes, Hokan fit une session de formation avec ses officiers, durant laquelle il portait un pantalon d’uniforme gris foncé. Il se retrouva face à mercenaire Ubese, membre de sa milice, nommé Cailshh.

“- Qu’est-ce que tu es ?
Un di’kut, Monsieur.
Et tu m’as fait avoir l’air d’un di’kut aussi.
– Ghez Hokan réprimandant un de ses miliciens, Cailshh

Il ne voulait pas embaucher d’Ubeses car il les trouvait imprévisibles, voire sournois. Cependant, très peu de mercenaires voulaient travailler sur Qiilura, et le peu qui le voulaient avaient des casiers judiciaires très sales. Il avait été contraint de les embaucher, parce qu’Ankkit refusait de lui donner assez d’argent pour que Hokan puisse payer une armée qu’il jugerait décente. Il fit remarquer à l’Ubese qu’il avait mis feu à une ferme. Cailshh répondit qu’il s’agissait d’un avertissement, au cas où viendrait aux fermiers l’envie de cacher quelqu’un qu’ils n’auraient pas dû. Hokan répondit que ça ne marchait pas comme ça. Il expliqua à Cailshh qu’il devait avertir les fermiers en premier lieu, et les punir uniquement s’ils n’obéissaient pas. Mais s’il les punissait avant qu’ils n’aient fait quelque chose, ils n’auraient plus rien à perdre, ils le haïraient, et ils essaieraient de se venger. Puis, s’adressant à tous les officiers présents, il demanda si tout le monde avait bien compris. Il menaça les officiers, tout en demandant ce qu’on disait lorsqu’un supérieur posait une question. Les autres officiers affirmèrent poliment qu’ils avaient compris, après un petit temps d’hésitation. Satisfait, Hokan se leva, sortit le sabre laser de Fulier, activa la lame, et trancha proprement le cou de Cailshh dont la tête vola. Hokan regarda ensuite le corps de Cailshh, puis son propre pantalon d’uniforme, et ne vit aucune trace de sang. Il aimait bien le sabre laser. Après cela, il s’adressa aux officiers et leur dit que c’était la punition de Cailshh. Pour eux, c’était un avertissement. Il leur demanda si la différence était claire, et quelques officiers lui répondirent à l’affirmative. Il désigna un dénommé Mukit pour nettoyer les dégâts, car il était Ubese et qu’il saurait donc comment disposer du corps de Cailshh. Son lieutenant Weequay principal, Guta-Nay, essaya de sortir discrètement mais Hokan saisit son bras. Il lui demanda où était son frère et l’ami de son frère, car ils n’étaient pas venus à deux repas, et n’avaient pas signé leur fin de service. Guta-Nay répondit, dans un basic approximatif, qu’il ne savait pas. Hokan se demanda s’ils ne se faisaient pas quelques crédits au noir avec un certain Trandoshan, un peu d’esclavagisme en indépendant. Il avait besoin de savoir si quelque chose d’inhabituel leur était arrivé. En réalité, les disparus avaient été tués par le commando Darman, mais Hokan l’ignorait. Guta-Nay remua silencieusement les lèvres, se rappelant sûrement ce que lui avait fait Hokan quand il avait pourchassé la fille de ferme – la padawan Etain Tur-Mukan.

Mais le Weequay finit par répondre qu’il ne les avait pas vus depuis la veille. Hokan lui répondit qu’il l’avait choisi comme son bras droit parce qu’il était presque capable de s’exprimer en phrases cohérentes, et que cela faisait de lui un intellectuel parmi les siens. Il lui demanda de ne pas le faire douter de son jugement. Alors, Guta-Nay jura qu’il n’avait pas vu son frère et son ami. Hokan lui ordonna d’aller sur le chemin où ils patrouillaient pour voir ce qu’il allait y découvrir. Puis, le Mandalorien se saisit d’un appareil à électrochocs servant normalement à conduire les troupeaux, mais fonctionnant aussi sur la plupart des espèces non-animales. Hokan désapprouvait les actes indisciplinés, comme le vol et la boisson. Quand il avait besoin de ressources, elles étaient déjà utilisées. Quand il avait besoin de compétence, son équipe était distraite. Après cela, il fourra l’appareil à électrochocs dans l’aisselle de Guta-Nay. Pour Hokan, tout était limpide : la République était présente ici. La milice ignorait la taille de leur force, mais elle avait perdu un speeder, et il y avait un grand cratère noir à Imbraani (ces deux événements étaient effectivement dus à la présence républicaine – une force de quatre commandos clones). Plus il aurait de données, mieux Hokan pourrait estimer l’ampleur de la menace et la traiter. Après s’être assuré que Guta-Nay avait compris, Hokan enleva l’appareil à électrochocs de l’aisselle de Guta-Nay, qui partit en courant de la pièce. À cet instant, Hokan fut fier de sa capacité à motiver les troupes. Une fois Guta-Nay parti, Hokan s’enferma dans la salle et alluma tous les écrans de comlink. Il se dit qu’enfin, les républicains venaient pour s’emparer de Qiilura. Il pensait qu’Ankkit avait passé un marché avec les séparatistes afin de renforcer les entrepôts, puis avait essayé de faire de la racaille qu’il avait recruté de bons gardes du corps pour les scientifiques séparatistes présents sur Qiilura, car les Neimoidiens voyaient la conspiration partout. Cependant, Hokan remarqua qu’ils ne se trompaient pas toujours. Hokan continua dans sa pensée et se dit qu’ensuite, les Jedi – le maître Fulier et sa padawan Tur-Mukan – étaient arrivés sur Qiilura, tout comme d’autres forces républicaines par la suite. Hokan se doutait donc qu’il y avait une cible militaire sur Qiilura.

Je suis le fils de mon père, un guerrier. Je préférerais combattre des adversaires valables, plutôt que terroriser des fermiers trop lâches pour se défendre.
– Ghez Hokan

De plus, combattre des soldats serait mieux payé et cet argent lui permettrait de quitter Qiilura. Hokan n’avait plus de patrie et il restait peu de gens comme lui – les Mandaloriens. Mais les choses pouvaient changer. Hokan écouta le flot de communications comlinks. Plus tard, la scientifique Ovolot Quail Uthan l’invita à venir dans son laboratoire de recherches, où elle travaillait à concevoir un nano-virus tuant exclusivement les clones qui composaient la Grande Armée de la République. Celle-ci ne tenait pas Hokan en haute estime. Elle avait envoyé un membre de son équipe avec un speeder pour venir chercher Hokan. Ce dernier appréciait le geste de la scientifique, et se dit qu’Uthan savait comment utiliser le pouvoir et l’influence, contrairement à Lik Ankkit qui avait encore tout à apprendre. Hokan appréciait plusieurs choses chez Uthan, que ce soit son tact, son apparence ou son rôle. Cependant, il trouvait que c’était un acte contre nature de se battre avec un virus, qu’il ne considérait pas comme “une arme digne de ce nom”. Au moment d’entrer dans le laboratoire, Hokan ne voulut pas remettre son casque et son arme au serviteur, car ce dernier avait l’air d’un natif de Qiilura et selon Hokan, les natifs étaient tous des voleurs. Hokan rejoignit ensuite Uthan. Après quelques politesses, Uthan lui demanda s’il avait une idée de l’importance des travaux qu’elle conduisait. Hokan ne le savait pas en détail, mais d’après les spécifications du bâtiment, elle devait travailler sur un virus. C’était exactement cela. Uthan était troublée par les événements des derniers jours. Lik Ankkit l’avait assurée de la garantie de sa sécurité, mais elle aurait aimé avoir l’avis de Hokan sur la situation. Elle lui demanda donc si selon lui, le projet était menacé, et s’il pouvait assurer sa sécurité. Il pensait que l’installation était vulnérable, mais ne pouvait cependant rien garantir à cause du niveau de qualité de son équipe. Uthan s’étonna et lui demanda s’il n’avait pas de ressources suffisantes, car le contrat d’Ankkit était très généreux. Hokan rétorqua que cette générosité n’était pas arrivée jusqu’à lui. La scientifique dit alors qu’il devrait peut-être diminuer les intermédiaires, dans l’intérêt de la rentabilité. Tout ce qui importait à Hokan, comme il l’expliqua à Uthan, c’était d’avoir les outils pour faire correctement son boulot.

Cette dernière lui demanda ensuite s’il pensait que les incursions récentes étaient liées aux installations de recherches scientifiques, et le Mandalorien répondit que oui, de toute évidence. Uthan demanda s’il avait vu des troupes, et Hokan signala avoir identifié deux zones où avaient eût lieu des combats ainsi qu’un crash de vaisseau. Il ignorait cependant le nombre de soldats ennemis. Elle lui proposa de s’arranger pour qu’il ait sous ses ordres une compagnie de droïdes séparatistes et leurs officiers, en lui demandant si cela l’aiderait dans sa tâche. Mais Hokan lui fit savoir qu’il ne s’alliait à personne et qu’il ne soutenait pas la cause séparatiste. Uthan dit alors qu’il n’y avait pas de honte à être un mercenaire. Hokan lui expliqua qu’il était mandalorien : être mercenaire était dans son âme et son éducation, et il n’y avait effectivement aucune honte à être mercenaire tant que l’on faisait de son mieux. Uthan, cherchant la corde sensible du Mandalorien, lui expliqua que la République avait créé des millions de clones pour servir les Jedi – avec qui les Mandaloriens n’étaient pas en bons termes – et lui demanda s’il savait quel matériel génétique avait été utilisé pour créer ceux qu’elle appela des “esclaves infortunés”. Hokan n’eut pas honte de lui dire qu’il ignorait, car ne pas accepter son ignorance était pour les petits esprits. Uthan lui révéla qui avait été le génome : Jango Fett. Hokan s’étonna et Uthan ajouta que le meilleur guerrier mandalorien de son époque avait été utilisé pour produire de la chair à canons au bénéfice des Jedi. Après, Hokan était horrifié. Il savait que la scientifique tentait de l’influencer, elle savait que cette information froisserait sa fierté culturelle. Mais elle avait bien fait, c’était une question d’honneur. Il ne voulait pas qu’on utilise son héritage mandalorien pour cette “parodie de guerre” qu’était pour lui la Guerre des Clones.

J’accepterais ce contrat même si vous ne me payez pas.”
– Ghez Hokan à Ovolot Qail Uthan

L’affaire conclue, Uthan promit à Ghez Hokan cent droïdes – pour commencer – mais lui conseilla de demander s’il en voulait davantage. Elle lui expliqua que c’était une petite garnison, car au départ, les Séparatistes ne voulaient pas attirer l’attention. Mais comme c’était déjà fait, il était possible de renforcer cette garnison si le besoin s’en faisait ressentir. Elle demanda ensuite à Hokan ce qu’il ferait de sa milice actuelle. Pour ce dernier, un “licenciement” s’imposait. Il suggéra que les droïdes pourraient l’aider à mettre ce licenciement en œuvre. Uthan était d’accord avec cette idée. Puis, Ghez Hokan se leva et prit son casque à deux mains, fier de cette tradition. Ce qui importait vraiment était ce qu’il y avait sous l’armure mandalorienne : un cœur de guerrier. L’appelant “Major Hokan” – il avait donc maintenant un vrai rang – Uthan lui qu’elle travaillaitsur un virus visant les clones. Il demanda si cela avait pour but de les faire devenir des “gens normaux”, mais elle répondit que rien ne pouvait faire cela et que le virus servait plutôt à les tuer. Il répondit, avec une sincérité témoignant de ce qu’il pensait du fait de cloner un homme – et plus particulièrement Jango Fett – que c’était la méthode la plus humaine. Ghez Hokan avait ainsi été nommé au commandement séparatiste, avec sous ses ordres une garnison de cent droïdes, en plus d’une trentaine d’officiers Umbariens et Aqualish.

II – Major Séparatiste :

Plus tard, plusieurs miliciens de Hokan étaient regroupés dans un champ de la campagne qiilurienne. Au bout d’un moment, le lieutenant Umbarien Pir Cuvin, ainsi que quatre droïdes de la nouvelle garnison sous les ordres de Hokan arrivèrent. Sans avertissement, les droïdes “licencièrent” les miliciens en les abattant avec leurs blasters. Toujours lors de la mission sur Qiilura de la République, le commando Darman rencontra la padawan Etain Tur-Mukan. Celle-ci prit le commando pour Ghez Hokan, car l’armure Katarn qu’il portait ressemblait très fortement à l’armure mandalorienne de Hokan. Elle essaya d’ailleurs de tuer celui qu’elle pensait être Hokan afin de venger son maître, Kast Fulier. Après avoir reçu le commandement de la garnison de droïdes, Hokan se rendit chez Lik Ankkit, accompagné de son lieutenant Pir Cuvin et de plusieurs droïdes. Selon Hokan, bien qu’ils n’étaient pas de vrais soldats avec de la fierté et de l’honneur, les droïdes ne s’adonnaient pas aux plaisirs des femmes et de l’alcool, ou ne s’intéressaient pas au marché noir. De plus, il trouvait les droïdes magnifiques lorsqu’ils avançaient au pas. Il pensait que les machines pouvaient être fabriquées toutes à l’identique, mais que faire la même chose avec des êtres humains, et surtout des Mandaloriens, était abjecte. Quand il fut arrivé à la villa d’Ankkit, ce dernier fit remarquer à Hokan qu’il s’était fait de nouveaux amis… Hokan lui répondit qu’il allait beaucoup les voir. Pir Cuvin ordonna ensuite aux droïdes d’entrer dans la villa d’Ankkit : en effet, Hokan devait cantonner quelques droïdes près des installations d’Uthan, pour pouvoir les déployer rapidement. La villa d’Ankkit était un emplacement de choix, de par sa proximité, et Hokan en fit donc son nouveau quartier général. Lorsqu’il vit les droïdes avancer dans sa villa, Ankkit commença à rétorquer que la Fédération du Commerce ne tolérerait pas ça. A ses mots, Hokan remercia avec sarcasme la gentillesse d’Ankkit, qui lui permettait de cantonner les troupes dans sa villa. Il s’agissait là d’un excellent usage pour tout cet espace perdu, et que les Séparatistes lui étaient reconnaissants des sacrifices personnels qu’il avait faits pour assurer la sécurité du projet du docteur Uthan.

Tremblant, le Neimoidien se défendit en disant qu’il avait un contrat avec le docteur Uthan et son gouvernement, mais Hokan lui rétorqua qu’il n’avait pas honoré la clause qui garantissait des ressources adéquates pour la sécurité ; et que la notification de pénalités du docteur Uthan devrait lui arriver. Ankkit fit savoir au Mandalorien qu’il n’appréciait pas beaucoup la trahison. Hokan lui reprocha de parler de cette manière à un officier nommé au commandement des forces séparatistes. Ankkit s’étonna de cette nouvelle, et Hokan ajouta que c’était une promotion de terrain. Il sourit, puis dit à Ankkit qu’il n’avait plus besoin de lui, et qu’il devait être content d’être encore en vie. Aussi, le docteur Uthan avait payé une prime à la Fédération du Commerce pour s’assurer que Hokan puisse travailler sans entraves. Hokan ajouta que des troupes ennemies avaient atterri, donc que cette région était désormais soumise à la loi martiale. Lorsqu’Ankkit l’appela de nouveau “Hokan”, ce dernier le rectifia : c’était “Major” Hokan à présent. Le mandalorien lui conseilla de ne pas abriter ses anciens employés s’il en voyait. Certains n’étaient pas venus chercher leur “prime de licenciement” et il aimerait s’en occuper. Ankkit le flatta en disant qu’il était un modèle pour la gestion. Hokan savourait sa vengeance. Lik Ankkit n’était plus un danger. Effectivement, les droïdes ne pouvaient pas être soudoyés, et ses officiers Umbariens et Aqualish, puisqu’ils avaient exécuté ses ordres de licenciement, savaient ce qui arrivait aux soldats négligents. Malheureusement pour Hokan, certains membres de son ancienne milice avaient manqué à l’appel pour leur licenciement, notamment son ancien lieutenant Weequay, Guta-Nay. Il comptait le localiser afin de montrer à ses nouveaux officiers qu’il n’avait pas peur de faire lui-même le sale boulot. Ensuite, il grimpa sue une moto-jet et se rendit auprès d’un fermier, qui avait signalé avoir trouvé des débris de circuit sur ses terres. Lorsqu’il arriva là-bas, il examina les débris, et étant donné qu’il y avait seulement les traces d’un coup de sniper et des explosions de deux grenades, il jugea que les droïdes de combat avaient été éliminés par des experts. Cependant, il se demandait si cela avait été fait par un homme seul, ou par une section. Il était déçu que le capitaine Aqualish accompagnant les droïdes n’ait pas fait son rapport lorsqu’ils furent attaqués, comme les procédures indiquaient de faire. Hokan l’aurait tué pour cela, si le capitaine avait survécu à l’affrontement. Hokan se demanda ensuite si les droïdes éprouvaient quelque chose en voyant leurs collègues démantelés, ce qui attestait de la méconnaissance de Hokan à leur propos.

Le lieutenant Cuvin revint des bois et déplora à Hokan qu’il n’était pas parvenu à déterminer le nombre de soldats ennemis, en dépits des traces qu’ils avaient laissé. En réponse, Hokan lui fit remarquer qu’il ne savait pas grand-chose. L’Umbarien promit donc de revérifier. Le lieutenant Hurati cria alors afin d’attirer l’attention de son commandant, et lui signala avoir trouvé un pile de pièces de droïdes. Cependant, les pièces de droïdes étaient disposées particulièrement, de la même manière qu’avait été retrouvé un pilote droïde dans la campagne qiilurienne, plus tôt. Hurati pensait que c’était un signal. Le Mandalorien se dit alors que Hurati était compétent, et ce qu’il venait de dire prouvait qu’il avait lu les rapports faits par les miliciens. Aussi, étant donné que les droïdes étaient très lourds à porter, Hokan se dit que les soldats avaient peut-être un transporteur. Puis à voix haute cette fois, il dit que le droïde était un trophée, un moyen pour les soldats de les narguer et de montrer à quel point c’était facile. Il ordonna alors à Hurati de déclarer un couvre-feu permanent sur tous les véhicules à moteur pour les Qiiluriens. De cette façon, il saurait que tout véhicule à énergie se déplaçant serait aux séparatistes ou aux ennemis ; mais tous les véhicules séparatistes étant équipés d’un transpondeur, il serait alors facile de repérer les ennemis s’ils utilisaient un véhicule à énergie. Cependant, le lieutenant Hurati ne s’exécuta pas tout de suite : en effet, c’était l’époque de la moisson sur Qiilura, et il demanda alors à Hokan comment les fermiers feraient pour faire parvenir leurs produits à Teklet, d’où ils seraient ensuite expédiés de Qiilura. Impitoyable, l’ancien de la Death Watch annonça que les fermiers avaient des charrettes à bras pour s’en occuper. Il rentra ensuite à son Q.G., la villa d’Ankkit, où il avait installé son bureau dans un bâtiment extérieur, par peur de ramollir à cause de l’ambiance décadente de la villa. Il se demanda qui étaient ces hommes hardis que la République avait envoyés contre le projet du docteur Uthan. Dans ce cas, l’armée clone devait être indispensable à la République, et Hokan se demandait où étaient les armées conventionnelles. Il sentait que c’était une nouvelle sorte de guerre, mais détestait ne pas savoir qui était son ennemi sur Qiilura. Il avait l’impression que c’était Jango Fett en personne – c’étaient en fait des clones de Fett, et on peut donc supposer qu’il a reconnu Jango Fett dans leurs actions. Plus tard, pendant la nuit, Hokan se rendit au laboratoire du docteur Uthan. Là, il testa la résistance d’une cloison en ordonnant à un droïde de tirer dessus. La porte tint mais les tirs réveillèrent Uthan. Elle pensait Hokan fou, car il y avait une matière organique dangereuse derrière la cloison. Hokan avait juste effectué un test, et remarqua que c’étaient d’excellentes cloisons de sécurité. La scientifique lui dit que l’installation avait été construite et testée suivant les normes les plus élevées, et qu’il n’avait donc pas besoin de se faire de souci.

Hokan rétorqua qu’il s’en faisait, bien au contraire. Le droïde continuait à tirer mais Hokan lui ordonna d’arrêter, préférant s’emparer du sabre laser qu’il avait pris au maître Jedi Kast Fulier et faire courir la lame entre les deux battants de la porte. Bien que de la fumée en sortit, aucune fente n’apparut. Hokan se dit qu’il faudrait du temps, même à un Jedi, pour traverser la porte. Uthan intervint, car elle était fatiguée, et préférait que le test ait lieu le lendemain matin. Mais Hokan lui assura qu’ils n’avaient pas le luxe du temps, puisqu’il croyait devoir la relocaliser. Elle rétorqua que c’était une installation de haute sécurité pour des matériaux organiques dangereux, ne pouvant être relocalisée à sa guise. Hokan la comprenait, mais pensait toujours qu’il était plus sûr de déplacer Uthan et son équipe ailleurs. Celle-ci ne comprenait pas, car elle pensait que Hokan avait la situation en main, mais ce dernier lui fit savoir que des troupes ennemies avaient atterri, qu’il ignorait leur nombre, de quel matériel et de quel armement elles disposaient. Il dit que tout ce qu’il savait, c’était que ces troupes étaient venues pour l’installation d’Uthan. Uthan lui proposa de laisser venir les ennemis ; l’installation était une forteresse et il disposait de cent droïdes, Hokan n’aurait qu’à repousser les ennemis. Mais n’importe quelle forteresse pouvait être prise. Il souhaitait qu’Uthan lui fasse confiance et qu’il la déplace en sûreté, le temps d’estimer la menace ennemie. Elle proposa alors d’emmener son équipe et le biomatériel. Elle concéda de perdre du temps sur le projet pour sa sécurité. Hokan trouva sa discipline presque digne de celle mandalorienne. Elle lui dit que transporter le matériel prendrait environ six heures, et lorsqu’il lui demanda si ce matériel était dangereux, elle répondit qu’il l’était pour un clone uniquement : le virus rendrait un humain juste un peu malade. Hokan remarqua que ça devait être bizarre de combattre avec des armes que l’on ne pouvait voir, mais elle rétorqua que la guerre était basée sur la technologie. Ghez Hokan partit ensuite, et remarqua que l’hiver arrivait. Cela signifiait la tombée des feuilles et de la neige, ce qui l’aiderait beaucoup à découvrir les soldats républicains. Aussi, il pensait que la Guerre des Clones allait être un conflit très rapide. Il avait eu des rapports de renseignements disant que la République se battait sur des centaines de fronts différents. Il se dit que l’armée devait être composée de millions de “tristes répliques du grand Jango Fett” pour que la République se permette une telle dispersion. Il était cependant convaincu – à tort – que la République n’enverrait pas des clones s’occuper du projet du docteur Uthan, car celle-ci lui avait décrit des clones d’infanterie dociles, et leur nombre ne servirait à rien dans cette mission. Aussi, il pensait que la République savait que les séparatistes avaient l’arme pour stopper l’armée de clones. Il conçut un leurre en installant des droïdes de combat à l’entrée de l’installation de recherche, pour y attirer les soldats de la République.

Non. La guerre n’est même pas basée sur le pouvoir de feu. Elle est basée sur l’utilisation du cerveau. Et sur le courage.
– Ghez Hokan après avoir pensé à la phrase d’Uthan “La guerre est basée sur la technologie”.

Il ne s’attendait pas à ce que des droïdes, ou même des clones, ne comprennent cela. Peu de temps après, Hokan eut une idée afin de supprimer toute couverture possible aux soldats républicains : il confisqua à des fermiers Qiiluriens leurs lance-flammes pour brûler leurs propres champs. Il se retrouva avec ses lieutenants Hurati et Cuvin tandis que des droïdes brûlaient les champs. Il portait son armure mandalorienne et la lueur des flammes s’y reflétant formait un spectacle impressionnant pour ses lieutenants. Cuvin lui dit qu’il faudrait brûler beaucoup de terres pour supprimer toute couverture à l’ennemi. Mais il se trompait, car il n’avait pas compris le but de l’opération, contrairement à Hurati. Ce dernier lui rétorqua qu’ils faisaient ça pour donner l’impression de protéger l’installation, autant que pour faire sortir des troupes ennemies. Hokan était d’accord avec Hurati. Il dit qu’il était inutile de s’aliéner les natifs, et qu’il ne pouvait pas se permettre de tous les indemniser pour la production perdue. Il n’allait pas brûler l’intégralité des champs, tel n’était pas son but. Hurati proposa alors de faire venir des strills de chasse, car des perturbations dans la moisson du barq ne raviraient par la Fédération du Commerce et seraient remarquées par des gens influents. Hokan dit qu’il s’en fichait, car ces gens influents seraient encore plus dérangés par l’arrivée de millions de soldats clones sur leur planète. Il était content d’être en guerre et de n’avoir donc plus besoin de protéger des lâches riches et oisifs comme Lik Ankkit. Cependant, l’idée d’apporter des strills était bonne. Ensuite, Hokan demanda à Hurati combien de soldats républicains étaient présents sur Qiilura selon lui. Le lieutenant montra d’abord toutes les traces que les soldats républicains avaient laissé : il alluma une holo-carte et indiqua la position d’une moissonneuse Nar Shaddaa qui s’était écrasé. Là, un droïde R5 de la République y avait été identifié. Il indiqua ensuite des restes de deux miliciens Weequay morts, l’endroit où avait été descendu un speeder et là où avait été retrouvés ses circuits, puis l’endroit du combat avec la patrouille droïde.

Analysant les informations, Hokan supposa que les soldats ennemis allaient vers Teklet, probablement pour prendre le port avant de viser les laboratoires. Il demanda donc leur nombre à Hurati, qui partageait son avis sur le fait que les républicains allaient vers Teklet. Hurati estima qu’ils n’étaient pas plus de dix. De plus, ils avaient des rapports de fermiers qui avaient trouvé des traces de mouvements à travers leurs terres, sur une zone de trente klicks sur quarante. Mais selon Hurati, ces traces n’étaient pas faites au hasard et on leur tendait un piège (en réalité, ces traces avaient été faites par Jinart, une Gurlanin, pour que Hokan pense que les soldats ennemis étaient plus nombreux qu’ils ne l’étaient vraiment). Hokan se demanda si ces dix soldats étaient des éclaireurs, des forces spéciales ou peut-être des saboteurs. Il se demanda aussi s’ils préparaient le terrain pour d’autres troupes, ou s’ils étaient chargés de mener seuls la mission à bien. Il aurait aimé avoir quelques mercenaires mandaloriens pour l’assister à la place de droïdes et d’officiers de carrière, et il aurait aussi aimé avoir plus de speeders aériens. Hokan repartit au laboratoire avec Hurati, mais fit signe à Pir Cuvin de rester. Il demanda à Hurati s’il avait des signes de Guta-Nay. Hurati n’en avait pas encore. Hokan lui demanda de garder un œil sur Cuvin et dit qu’il ne pensait pas que ce dernier allait devenir capitaine. Il se méfiait beaucoup de Cuvin, et Hurati le servait mieux, c’était donc aussi une promesse implicite de promotion pour ce dernier. Hurati lui signala qu’il avait compris le message. Ensuite, Hokan pensa aux soldats ennemis, partant du fait qu’ils étaient dix commandos dans la région – il se trompait encore cependant. Il se dit qu’il serait préférable d’attendre qu’ils se montrent plutôt que de les chercher. Il trouvait que la République n’appliquait pas sa tactique habituelle, mais jouait avec lui à un jeu d’intelligence. Il fallait, pour faire venir à lui les soldats, un appât encore plus tentant. Il se dit qu’Uthan le comprendrait. Plus tard, une notification fut transmise aux Qiiluriens, et elle montrait que Hokan avait tranché sur le cas de Pir Cuvin :

Toute personne qui héberge du personnel de la République sur ses terres se verra confisquer cette propriété et perdra sa liberté. Avec leur famille et leurs employés, ils seront livrés au représentant Trandoshan de Teklet pour devenir esclaves. Quiconque aide ou abrite activement du personnel de la République encourt la peine de mort. Une récompense est offerte à toute personne donnant des informations menant à la capture de personnel de la République ou de déserteurs de l’ancienne milice ou des forces armées séparatistes, en particulier le lieutenant Guta-Nay ou le lieutenant Pir Cuvin.

Suite à cette notification, un fermier rapporta aux autorités dirigées par Hokan que des soldats de la République – un homme et une femme – étaient dans une maison de la route d’Imbraani vers Teklet. Hokan s’y rendit donc avec Hurati, qui lui raconta que c’était un carnage à l’intérieur de la maison, et que tout le monde y était mort. Hurati remarqua que ça n’avait été fait que par deux commandos. Hokan rétorqua qu’il n’y avait qu’un commando, car il n’avait que des clones mâles en première ligne, et la femme devait être une Jedi. Il retourna ensuite le cadavre d’un Umbarien, et y reconnut une blessure faite au sabre laser. Il déplora le fait que pour avoir l’information du nombre d’ennemis présents lors de l’affrontement, il avait dû se fier à “des fermiers couverts de bouse”.

Pourquoi personne ne s’avise de nous prévenir quand ils ont un contact avec l’ennemi ? Réfléchissez ! Utilisez vos têtes de di’kutla (équivalent “stupide” en Mando’a), ou sinon je vous montrerai comment reconnaître une blessure de sabre laser en la démontrant sur vous !
– Ghez Hokan s’énervant contre ses officiers

Il demanda ensuite à deux droïdes de suivre leurs camarades et de dégoter des ennemis au lieu d’embarquer un cadavre d’Umbarien. Hurati lui signala alors que des droïdes avaient trouvé autre chose dans une maison. Faisant confiance à son lieutenant, Hokan y alla avec lui. Lorsqu’il entra à l’intérieur, il vit quelque-chose qui le déconcerta très fortement : trois adultes déchiquetés, comme par les crocs d’un gros carnivore, avec des blessures à la gorge. Cette tuerie dérangeait Hokan. Il se dit que c’était peut-être un animal qui avait fait ça, cependant aucun animal sur Qiilura n’était capable de ça. Hurati assura que les commandos de la République ne tuaient pas des civils. Hokan rétorqua qu’ils ne l’avaient pas fait, car ils n’auraient pas perdu de temps sur un travail qui ne les aiderait en rien. Hurati remarqua que c’était probablement la personne qui les avait informés de la présence de soldats ennemis qui avait été tuée. Hokan s’assura qu’il n’y avait pas de blessure au blaster, mais ce n’était pas le cas. Il prit alors la décision de faire ramener tous les droïdes pour faire un cercle autour d’Imbraani, préférant perdre Teklet que mettre le projet d’Uthan en danger. Hurati lui proposa plutôt d’évacuer Uthan, mais Hokan répondit qu’ils s’en tireraient mieux en défendant une position plutôt qu’en déplaçant Uthan et son entourage. Il souhaitait que la moitié des droïdes s’installe bien en évidence au laboratoire, et que l’autre moitié soit cachée, plus discrètement, à la villa d’Ankkit. Hurati écouta son comlink et avertit Ghez Hokan que deux ennemis avaient été vus à cinq klicks de là, par des droïdes qui les combattaient actuellement. Hokan dit qu’il voulait au moins un ennemi vivant, et les deux de préférence, surtout si la fille était une Jedi. Il fila ensuite sur un speeder piloté par Hurati. Il espérait que les droïdes avaient compris l’instruction “prenez-les vivants”. À ce moment-là, il restait sous les ordres de Hokan trente officiers organiques et un peu moins de cent droïdes de combat. Ceux-ci seraient utiles pour une bataille rangée mais presque inutiles contre des commandos réparties sur un terrain où ils pouvaient trouver de nombreuses couvertures. Hokan se dit donc que les commandos devraient venir le chercher, mais que pour cette fois, il leur ferait plaisir en se lançant à leur poursuite. Quelque temps après, Hokan chercha à rentrer en communication avec l’officier commandant de CISCom pour lui parler de l’infiltration des commandos républicains sur Qiilura. Après dix minutes d’attente, il insulta la personne du CISCom avec qui il était en attente. Celle-ci répondit que l’officier commandant serait en écoute lorsqu’il serait libre,

Les forces ennemies se sont infiltrées et j’ai besoin de parler à votre officier commandant. Vous réalisez ce qui se passe sur Qiilura ? Pourriez-vous vous bouger le di’kutla shebs (équivalent de “stupide fessier” en mando’a) le temps de comprendre pourquoi c’est vital pour la guerre ?
– Ghez Hokan à un membre du CISCom

Le membre de la CISCom rétorqua que des troupes de la République s’infiltraient actuellement dans plus d’endroits qu’il ne pouvait en nommer, mais l’écran d’Hokan arrêta de fonctionner en se remplissant de statique. Il testa toutes les fréquences, mais il en était de même pour chacune. Il pensa donc que quelqu’un avait désactivé son récepteur et que ses ennemis étaient bien plus près qu’il ne le croyait. Il mit alors son casque puis s’arma de son fusil verpine et de sa vibrolame de chasse, sortit, et vit que le relais comm était pourtant intact. Il tenta d’appeler Hurati avec son comlink mais n’entendit que des crépitements. Il demanda à un droïde s’il pouvait contacter ses camarades, et celui-ci le pouvait. Cependant, les droïdes disposaient de leur propre système de comlink et n’avaient donc pas besoin du relais principal de Teklet pour communiquer. Il demanda alors au droïde de contacter Hurati, et de lui demander s’il avait des nouvelles de Teklet. Le droïde écouta son comlink puis répondit à Hokan qu’une grande explosion avait été vue dans la direction de Teklet. En effet, le commando clone CR-1309 – surnommé Niner – s’était occupé de détruire la station comm de Teklet, qui permettait aux forces séparatistes – hormis les droïdes de combat – de communiquer sur Qiilura. Hokan se dit qu’à leur place, il aurait fait pareil, il aurait rendu ses ennemis sourds et aveugles. En plus de ce problème, il y avait un vaisseau d’assaut républicain dans l’espace qiilurien. Il se dit alors qu’il avait deux solutions : celle de protéger Uthan, son équipe et le nano-virus sur lequel ils travaillaient, et celle, en dernier recours, d’empêcher Uthan de tomber aux mains de la République. Il fit son choix, et demanda au droïde de dire à Hurati qu’il voulait tous les droïdes fonctionnels de retour là où il était, car ils résisteraient sur place. Plus tard, la garnison, supervisée par Hokan, entama la transformation de la villa d’Ankkit en une forteresse. Le Neimoidien se plaignait du traitement de sa villa, notamment car elle contenait nombre d’objets de valeur. Hokan faisait fi de ses remarques, étant donné que tout ce qui l’importait était la sécurisation du bâtiment. Ankkit rétorqua que l’installation du docteur Uthan, à trois kilomètres de là, était sécurisée et qu’il pourrait la défendre, elle. Le Mandalorien répondit qu’il l’avait fait, et l’autre lui demanda alors pourquoi il détruisait sa maison alors qu’Uthan n’y était plus. Hokan lui reprocha de manquer de créativité tactique.

Il s’approcha ensuite de lui, et bien que le Neimoidien avait un taille bien plus élevée que la sienne, Hokan se sentit plus grand que lui. Il expliqua alors que c’était du bluff : si les ennemis voyaient qu’une cible alternative – en l’occurrence la villa d’Ankkit – était discrètement préparée contre l’intrusion, ils en déduiraient que c’était la vraie cible, et ils l’attaqueraient. De plus, il semait des traces afin de mener les commandos ennemis à la conclusion qu’Uthan et le nano-virus étaient barricadés dans la villa. Le pauvre Neimoidien remarqua que les renforts ne permettraient pas de sauver sa maison de la destruction, et Hokan le confirma, expliquant que c’était pour cela qu’il avait ramené Uthan à ses laboratoires faits de pierre et de métal, au lieu du fragile bois de la villa d’Ankkit. Ce dernier demanda alors pourquoi Hokan avait emmené Uthan dans la villa au début, et le major répondit que c’était pour intriguer tout le monde. Déplacer Uthan lui avait permis de semer la confusion. Ankkit trembla de nouveau lorsque des droïdes cassèrent un vase de Naboo. Au vu de sa réaction, ce n’était pas le moment pour l’informer que ses caves à vin et salles de coffres du sous-sol étaient maintenant pleines d’explosifs. Hokan ne voulait pas avoir à ranimer le Neimoidien, de plus qu’il ne savait pas comment faire. Dehors attendait le lieutenant Hurati, déjà au garde-à-vous. Lorsque Hokan arriva, il lui signala que le docteur Uthan était irrité par les modifications. Hokan dit qu’il allait lui parler, et interrogea Hurati sur le fonctionnement de leur nouveau moyen de communication : la chaîne de signaux par droïdes. Comme ces derniers pouvaient encore communiquer par leur propre système, Hokan s’en servait maintenant pour la communication avec ses troupes sur Qiilura. Le lieutenant la décrivit comme adéquate, mais remarqua qu’il serait plus rassuré de pouvoir communiquer en ligne. Hokan le rassura, disant que c’était faisable, car à une époque il n’existait pas de systèmes de comm. Puis il demanda ce qu’avaient repéré les droïdes. Hurati répondit que les incursions ennemies semblaient limitées à Teklet et à la zone au sud, et qu’ils savaient pourquoi ces ennemis avaient attaqué le bureau de la carrière : en effet, là-bas, les commandos avaient trouvé des explosifs, dont ils avaient chargé un droïde excavateur, avec lequel ils avaient détruit la station comm de Teklet. Hurati insista pour envoyer une patrouille sur la route de Teklet, mais Hokan refusa, car les ennemis étaient doués pour la diversion, et il ne voulait pas mordre à leur hameçon. Il suggéra plutôt à Hurati, s’il souhaitait se rendre utile, d’empêcher à Lik Ankkit d’interférer.

Hurati dit qu’il s’en occuperait donc, puis dit, à propos de Pir Cuvin, qu’il ne deviendrait pas capitaine, comme Hokan l’en avait prévenu. Effectivement, plus tôt, Hokan lui avait dit, avec un sens caché, que Pir Cuvin ne deviendrait pas capitaine, et Hurati avait peut-être tué ce dernier. Ou en tout cas, il s’était assuré qu’il ne nuise plus à Hokan. Ce dernier appréciait de plus en plus son lieutenant, et lui demanda si les autres officiers avaient noté le retrait de Cuvin sur la liste de promotion. Lorsque Hurati affirma que c’était le cas, Hokan fut satisfait. Il se dit que Hurati était un aide loyal et avide d’obéir, mais qu’il devait cependant le surveiller – signe de la méfiance perpétuelle de Hokan envers les autres. Il promut tout de même Hurati capitaine, ce qu’il lui avait implicitement promis s’il s’occupait de Cuvin. Il ne gagnerait rien à ignorer l’excellence de son subalterne. Toujours durant l’automne qiilurien, qui n’avait, au goût de Ghez Hokan, pas encore fait tomber assez de feuilles pour permettre de repérer plus facilement les commandos républicains, Hokan se rendit au laboratoire d’Uthan. Il n’avait pas peur d’être exposé aux snipers, protégé par son armure mandalorienne. Arrivé au laboratoire, il vit le docteur Uthan, contrarié d’encore déménager. Il alluma un holocube montrant l’installation, qu’il trouvait défendable, mais se dit qu’il n’aurait pas à la défendre, puisque les ennemis suivraient la piste de la villa d’Ankkit, où cinquante droïdes de combat, des canons et des explosifs puissants les attendraient. Il dit à Uthan que c’était la dernière fois qu’il la déplaçait, et lui expliqua qu’il voulait amener à lui la petite force de commandos, qui seraient alors confrontés à une bataille d’artillerie et d’infanterie classique, et il ne pensait pas qu’ils seraient équipés pour la mener à bien, car seul le nombre comptait dans ce genre de bataille. Uthan ne comprit pas et Hokan lui expliqua qu’ils avaient le nombre et la puissance de feu nécessaire pour défendre l’installation, et que tôt ou tard, les commandos ennemis auraient donc des pertes. Elle lui demanda s’il était certain et il répondit que non, mais que tout suggérait que la force ennemie sur Qiilura était petite : par exemple, ils n’avaient vu aucune trace de grands transporteurs de troupes, et les ennemis avaient pris des explosifs dans une carrière pour faire sauter la station de Teklet, ce qu’ils n’auraient pas fait s’ils avaient le matériel nécessaire.

Uthan lui demanda si cela pouvait être une tactique de diversion, mais Hokan répondit que personne ne possédait la science infuse dans les batailles, et qu’aucun plan ne survivait au contact avec l’ennemi. Il faisait des prévisions, comme tous les commandants de toutes les guerres avaient toujours fait. Avec un regard glacé, la scientifique lui reprocha qu’il aurait pu évacuer son projet de la planète. Hokan rétorqua qu’elle était vulnérable lorsqu’elle se déplaçait dans le pays, et qu’elle le serait encore plus en essayant de quitter Qiilura alors qu’il y avait un vaisseau d’assaut de la République en orbite. De plus, ils n’avaient plus de communications, donc il était clairement décidé à rester ici. Uthan lui demanda alors ce qu’il en serait de son projet s’ils en venaient à une bataille rangée, et aussi de son équipe, puisqu’ils représentaient les meilleurs microbiologistes et généticiens de la Confédération des Systèmes Indépendants, et qu’ils étaient presque plus importants que le projet en lui-même. Hokan lui répondit qu’il serait aussi dangereux de partir pour eux que pour elle. Elle devait savoir que l’installation était défendable puisqu’elle avait spécifié un plan très sécurisé lorsqu’elle l’avait fait construire. Elle observa la holo-carte puis remarqua que l’installation n’était pas assez sécurisée pour empêcher quelque-chose d’entrer, mais qu’elle était prévue pour empêcher les choses de sortir. Uthan lui avait pourtant précisé que le nano-virus était mortel seulement pour les soldats clones… Il y eut une pause que Hokan n’apprécia pas. Il constata qu’Uthan était nerveuse, et qu’elle tarda à répondre. Enfin, Uthan dit que le nano-virus le serait. Hokan remarqua qu’elle avait dit que le nano-virus rendrait les autres organismes simplement malades. Elle l’affirma, mais Hokan, constatant qu’elle avait tout fait pour empêcher le nano-virus de sortir, demanda à quel point il rendrait malade. Elle répondit qu’il rendait très malade, et il demanda s’il les tuait. Uthan répondit que c’était possible selon les gènes du sujet. Hokan était très incertain puisque le docteur lui avait menti, et que son instinct était de réagir par la violence. Il hésita car c’était une femme, mais la prit par son col avant de la projeter sur son bureau. Face contre face, Uthan tremblant, Hokan lui conseilla de ne jamais lui mentir. Elle lui ordonna de la lâcher, mais il lui demanda ce qu’elle lui avait caché d’autre. Elle lui assura qu’il n’y avait rien d’autre et qu’il n’avait pas besoin de connaître les détails du projet. Il lui donna un ultimatum pour qu’elle lui dise ce qu’il devait savoir.

Uthan assura qu’ils avaient juste eu quelques problèmes à isoler les parties du virus attaquants seulement les clones, mais puisque ces derniers étaient humains, ils partageaient la majorité de leurs gènes avec les autres humains, même avec Ghez Hokan. Il la lâcha enfin, en sachant qu’il aurait du la tuer, car cela aurait rendu son équipe plus coopérative. Toutefois, elle faisait quand même partie des atouts du projet. Il remarqua alors qu’ils avaient, dans ces locaux, une arme pouvant les détruire aussi aisément qu’elle pouvait détruire l’ennemi, et que cela mettait des contraintes sur leur façon de se battre. Il demanda à Uthan si elle était sûre que le virus ne pouvait pas s’échapper dans l’environnement. Elle le regardait bizarrement et il attira donc son attention sur la carte. Elle hésita, puis parlant d’un élément de la holo-carte, affirma qu’il s’agissait de la zone de sécurité du matériel biologique dangereux. C’était un endroit imprenable et où ils pourraient se réfugier. Hokan rétorqua qu’il aimerait mieux garder Uthan séparée du matériel biologique et de son équipe. De cette manière, l’ennemi ne pourrait pas détruire le projet en une seule fois. S’ils éliminaient une partie, les Séparatistes pourraient sauver l’autre, le personnel ou le matériel. La scientifique lui fit remarquer qu’il ne serait pas sûr de conserver le matériau dangereux dans les autres pièces, et Hokan répondit qu’elles étaient sûres pour empêcher quelqu’un d’entrer, et que le matériau dangereux pouvait rester dans la pièce centrale spéciale. Il demanda alors à Uthan de dire à son équipe de scientifiques de bouger, afin qu’ils soient séparés. Elle lui demanda s’ils en viendraient à batailler, et Hokan répondit que non. Du moins pas ici, mais si cela arrivait, avoir Uthan et son équipe séparés serait leur meilleure chance de succès. Elle remarqua qu’il était prêt à se battre alors qu’il était assis sur une bombe. Il signala que c’était la bombe du docteur, et qu’en étant assis dessus, ça les motiverait pour éviter qu’elle explose. Elle lui reprocha alors d’être dangereux et irréfléchi, mais il rétorqua qu’elle avait de la chance d’avoir une immunité relative à cause de sa valeur pour les séparatistes. Elle s’attendait peut-être à des excuses, mais Ghez Hokan n’allait paslui en témoigner : elle avait été négligente en ne donnant à Hokan que la moitié des faits à propos du nano-virus. Il lui proposa tout de même d’envoyer des droïdes l’aider pour déplacer son équipe, mais elle refusa, consciente de l’attention qu’apportaient les droïdes aux objets fragiles. Hokan s’en alla, et un droïde lui signala que Hurati – fraîchement promu capitaine – amenait un prisonnier et un visiteur.

Hurati lui avait signalé qu’il avait désobéi aux ordres dans les deux cas. Le major Hokan se demanda alors s’il avait bien fait en le promouvant, mais se dit finalement qu’il avait été intelligent en prenant les nouveaux venus vivants plutôt que morts. Puis, quand les droïdes de l’entrée s’écartèrent, il vit un mercenaire Trandoshan ainsi que son ancien lieutenant de la milice, maintenant en cavale, Guta-Nay. Ce dernier promit à Hokan qu’il avait des informations. En effet, il valait pour lui qu’il en ait. Il l’interrogea ensuite, lui donnant dix secondes pour parler avant de le tuer, et sortit le sabre laser du maître Fulier. Avec un air abruti, Guta-Nay dit qu’il avait été capturé par des soldats, mais qu’il s’était échappé. Hokan lui demanda si ces soldats étaient de la République et si c’était des humains, et le Weequay répondit que oui, ajoutant qu’ils l’avaient obligé à porter des choses. Hokan demanda comment il avait fait pour s’enfuir, et Guta-Nay répondit qu’il s’était simplement enfui alors que les soldats dormaient. Le major séparatiste l’interrogea sur le nombre des soldats. En réponse, Guta-Nay dit qu’ils étaient quatre et une Jedi, l’appelant “fifille”. Hokan demanda si c’était tout, mais Guta-Nay se rappela qu’ils avaient une autre escouade. Hokan constata donc qu’il y avait deux escouades, donc huit soldats ennemis. Il demanda ensuite à Hurati ce qu’il en était du Trandoshan. Le lieutenant expliqua que le Trandoshan proposait, avec trois collègues, d’aider Hokan et ses subalternes, car ils en avaient marre que leur travail soit interrompu. Le major accepta l’offre. Il revint ensuite vers Guta-Nay, lui demandant ce que les ennemis avaient dit qu’ils allaient faire et où ils se rendaient. Le Weequay répondit qu’ils se déplaçaient en direction de la villa. Hokan se dit que les gens étaient prévisibles. Il pensait que les natifs avaient vendu cette prétendue information aux soldats, comme il l’avait prévu. L’interrogatoire continua avec une question sur l’équipement des ennemis, et Guta-Nay cita des blasters, des explosifs, un gros canon et des armures avec des couteaux dans les gants. Puis lorsqu’il décrivit leur armure, Hokan fut interloqué, et demanda s’ils portaient des armures mandaloriennes. Guta-Nay en était sûr. Hokan demanda ensuite s’il y avait autre chose, et après une concentration intense, Guta-Nay se rappela que tous les hommes avaient le même visage. Cela rappela à Hokan ce qu’Uthan lui avait décrit : des soldats identiques, obéissants et sans âme. Des soldats clones. Il se dit que la seule arme marchant sur eux, le nano-virus, n’était pas disponible, mais qu’il n’étaient sûrement que huit face à Ghez Hokan, sa centaine de droïdes et ses armes. Il interpella alors Hurati et lui exposa son idée : il pensait qu’ils auraient affaire à une attaque double, car il y avait deux escouades, et il était quasi sûr qu’ils attaqueraient la villa avec une escouade pendant que l’autre s’occuperait de la cible plus évidente, l’installation du docteur Uthan. Il ordonna donc à Hurati de diviser le contingent de droïdes entre les deux endroits. Hurati lui demanda si c’est ce qu’il ferait avec deux escouades et s’il ne concentrerait pas plutôt ses forces. Hokan rétorqua qu’il ne ferait pas ça s’il n’était pas sûr de l’emplacement de l’objectif. Et il affirma qu’ils attaqueraient de nuit, s’ils n’étaient pas stupides.

Qui aurait cru que des clones puissent mener à bien ce type d’opération ? Uthan a dit qu’ils étaient simplement de la chair à canons.
– Ghez Hokan après avoir découvert que des clones menaient la mission sur Qiilura.

Hurati remarqua que les clones étaient commandés par une Jedi, et que la femme était peut-être la tacticienne du groupe. Puis Hokan s’aperçut que Guta-Nay attendait. Celui-ci avait offert des informations sur les ennemis, et demanda donc s’il allait rester en vie. L’impitoyable Ghez Hokan abattit le sabre laser à lame bleue sur son ancien lieutenant, apportant ainsi une réponse à sa question. L’épargner n’aurait pas été bon pour le moral des troupes. En réalité, la Jedi Etain Tur-Mukan avait manipulé Guta-Nay, afin qu’il dise à Ghez Hokan qu’il y avait deux escouades de commandos et qu’ils visaient la villa, le menant sur une fausse piste. Cependant, cela n’eut pas l’effet escompté, étant donné que Hokan partagea les troupes entre l’installation d’Uthan et la villa d’Ankkit. Plus tard, Ghez Hokan se retrouva de nouveau avec Ovolot Qail Uthan, dans le bureau du docteur. Hokan comprenait qu’elle n’avait pas encore créé de systèmes de dissémination pour le nano-virus, mais il pensait que ses soldats pourraient l’aider. Il demanda si le virus marchait par inhalation, où s’ils pourraient l’introduire dans une pièce scellée. Il envisageait en effet des pièges et des embuscades pour contaminer les commandos clones. Elle répondit que c’était un vecteur entre plusieurs moyens d’infection, et que le contact sur la peau marchait aussi. Cependant, elle n’avait pas à l’esprit de contaminer les clones, mais elle voulait plutôt que Hokan capture un clone vivant pour en faire un sujet de test. Hokan rétorqua qu’il avait du mal à les prendre vivants, ce n’était pas son fort. Uthan lui rappela qu’il ne pouvait pas simplement pulvériser l’agent autour de lui. Elle lui avait déjà dit qu’ils n’avaient pas encore réussi à cerner la spécificité du génome des clones. Il remarqua qu’il avait des droïdes qui n’étaient pas vulnérables au virus. Uthan ne lâcha pas l’affaire, lui signalant qu’un sujet de test vivant les aiderait certainement à faire plus vite une arme de leur matériel. Hokan lui proposa, en échange d’un accès au nano-virus, de faire de son mieux pour garder un sujet vivant. Uthan rétorqua qu’elle ne pouvait pas faire cela. Hokan était un expert du combat, mais pas un microbiologiste, et il n’était pas habitué à manipuler des substances dangereuses. Elle ajouta que le pathogène était bien trop risqué pour qu’il l’utilise à ce stade de son développement, et qu’elle n’était pas non plus disposée à gaspiller le peu d’échantillons qu’ils avaient pour une contre-attaque risquée. Hokan se dit que le docteur avait raison ; si le virus n’était pas encore utilisable comme arme, il ne lui servirait à rien, et mieux valait se fier aux armes efficaces dont il disposait. Il déplora que c’était dommage, puis jura qu’il essaierait d’en apprendre plus sur la technologie du nano-virus. Uthan demanda alors ce qu’il se passerait maintenant, et Hokan lui conseilla de rester où elle était, dans ces pièces du complexe, avec son équipe, jusqu’à nouvelle notification. Elle demanda les consignes si on commençait à tirer, et Hokan dit de continuer à rester. Uthan demanda la même chose dans le cas où les ennemis traversaient les défenses mais Hokan rétorqua qu’ils n’y arriveraient pas, mais qu’il pouvait lui fournir des armes. Il s’apprêta à sortir et Uthan lui demanda des armes efficaces. Il lui fournit un fusil verpine, et la laissa avec au moins trois Trandoshans pour la protéger.

III – L’assaut de l’escouade Omega :

Peu après, les commandos de la République passèrent à l’assaut du nano-virus et de son créateur, le docteur Uthan. Les clones CR-3222 et CR-1136 – respectivement surnommés Atin et Darman – réussirent à s’infiltrer dans l’installation d’Uthan, et le système d’urgence abaissa les cloisons de sécurité. Cela eut pour résultat d’enfermer les commandos avec leur cible, le docteur Uthan, mais aussi de séparer ceux-ci de Ghez Hokan et Hurati.

Qui a activé le système d’urgence ? Quel di’kut a appuyé sur le bouton ? Dites-le-moi ! Ouvrez cette di’kutla de cloison !
– Ghez Hokan s’énervant après que les cloisons de sécurité se soient fermées.

Le capitaine Hurati remarqua qu’ils avaient été infiltrés et l’insultant, Hokan répondit qu’il l’avait compris tout seul. Hurati lui expliqua que les cloisons s’étaient activées parce que la porte de la salle des matériaux dangereux ne s’enregistrait plus comme fermée sur les moniteurs, déclenchant le système d’urgence. Hokan demanda à un droïde si quelqu’un à la surface avait détecté des signes d’entrée, mais la réponse fut négative. Le major aurait voulu avoir de nouveau un système de communication correct. Aussi, les commandos avaient maintenant un soutien d’artillerie au turbolaser de la part du Majestic, le vaisseau d’assaut républicain qui était depuis quelque temps dans l’espace qiilurien. Ce vaisseau s’était donc finalement dévoilé. Hokan pensa qu’ils envoyaient peut-être plus de troupes. Cependant, ce n’était pas son souci immédiat : les commandos de la République s’étaient infiltrés dans le bâtiment, et il y avait eu des coups de feu et des pertes chez les droïdes. Il ne se pensait pas infaillible, mais au moins exceptionnellement compétent, donc il ne comprenait pas comment ils avaient pu s’infiltrer. Il pensa qu’Uthan avait fait ça pour capturer un sujet, puis se dit que c’était absurde. En fait, Atin et Darman étaient passés par les égouts, mais Hokan pensait cela impossible. Des droïdes tiraient sur les parois pour créer un accès vers le nano-virus, mais comme les tests de Hokan l’avaient prouvé, les parois tenaient. Hokan demanda à un droïde si toutes les cloisons étaient descendues. Utilisant la chaîne de signaux par comlink que Hokan avait mis en place, le droïde apprit au Mandalorien que toutes les cloisons étaient descendues et que des droïdes étaient prisonniers dans quatre sections différentes. Hokan sentait que l’ennemi ne pouvait pas arriver à lui, mais il ne pouvait pas non plus aller à l’ennemi. Aussi, il se dit que si les portes de la salle des matériaux dangereux étaient ouvertes, le nano-virus et Uthan étaient du côté où se trouvaient les commandos ; et si ces derniers avaient réussi à entrer, ils réussiraient probablement à sortir. Il demanda à son capitaine s’il pouvait entrer dans le système et annuler les commandes de sécurité, afin de désactiver les cloisons. Hurati promit de faire de son mieux. Puis ils cherchèrent ensemble une instruction ou un outil permettant de relever les cloisons. Hokan se saisit d’un levier et frustré, le jeta au sol. Il se dit qu’il faudrait des explosifs pour ouvrir, mais il n’en disposait pas. Il retira alors le dessus du panneau d’alarme et plongea le bout de son couteau entre les circuits et les commutateurs.

Puis avec le sabre laser récupéré à Fulier, il frappa la paroi, par frustration. Il vit une dépression dans la paroi. Il repassa donc son sabre, de manière plus lente et contrôlée cette fois, déformant l’alliage de la paroi. Il pensa évidemment à traverser la cloison de sécurité de cette manière. Cependant cela prendrait des heures et il n’avait pas le luxe du temps. Il le fit quand même, plus pour se défouler qu’en attente de résultat. De toute manière, il ne pouvait pas aider Hurati, qui était occupé à annuler les commandes de sécurité. Tout d’un coup, Hokan entendit un sifflement d’air, et il eut peur que son capitaine ait été électrocuté. Il accourut donc vers Hurati, qui avait en fait réussi sa tâche : il avait désactivé les cloisons deux, six et neuf, et pouvait faire de même avec les autres cloisons. Il signala cependant à Hokan qu’elles resteraient en position ouverte, et le major répondit que c’était mieux que de rester en position fermée. Hurati ouvrit toutes les cloisons, et quand celles qui les avaient enfermés s’ouvrirent, Hokan s’attendit à ce qu’un missile ou un tir de blaster entre, et heureusement cela n’arriva pas. Il gratifia alors son capitaine en lui disant qu’il ne l’aimerait pas plus s’il était son fils, et lui demanda de lui rappeler un jour qu’il avait dit ça. Il alla enfin dans la pièce où il avait laissé Uthan avec les gardes Trandoshans. En y allant, il trébucha sur des plaques de métal brisées et sur le corps d’un Umbarien. Il espérait voir Uthan gisant au sol avec les gardes Trandoshans, car cela aurait signifié que la République n’allait pas s’approprier ses connaissances, mais elle avait disparu. Hokan ramassa le fusil verpine qu’elle avait laissé, et déduisit que les commandos avaient dû utiliser une grenade électromagnétique. Hokan se dirigea vers la salle des matériaux dangereux, s’arrêtant en chemin pour vérifier les pièces latérales et les placards de stockage, par crainte qu’il y ait des pièges. En ouvrant une porte, il entendit des gémissements dans l’obscurité. Il alluma la lumière et vit les quatre membres restants de l’équipe de recherche d’Uthan, blottis dans un coin. Il leur demanda de rester là et de ne pas bouger, puisqu’ils étaient peut-être tout ce qui subsistait du programme de virus. Il continua son chemin jusqu’à la salle des matériaux dangereux, où il se rendit compte de son erreur : il ne savait pas à quoi ressemblaient les conteneurs de virus. Il alla donc chercher un des scientifiques de l’équipe d’Uthan – un jeune homme – et lui demanda à quoi ressemblait le nano-virus. Le jeune homme commença à dire qu’il avait une structure particulière, mais Hokan le traita d’idiot, et demanda de quoi avait l’air le conteneur et combien il y en avait. Il le tira jusqu’à la salle des matériaux dangereux et indiquant un placard. Le scientifique expliqua qu’il y avait dedans quatorze flacons en alliage, dans une mallette scellée sous vide. Hokan lui demanda d’ouvrir le placard et de vérifier, mais le jeune homme rétorqua qu’il ne pouvait pas, car c’était Uthan qui avait tous les codes de sécurité et les clés.

Hokan lui demanda s’il était concevable que l’ennemi ait ouvert le placard et l’ai simplement refermé. Normalement, il aurait pensé cela impossible. Toutefois, il avait pensé qu’il était impossible de s’introduire dans le laboratoire – ce que les commandos avaient fait. Ensuite, Hokan remarqua le trou où s’était trouvée l’entrée d’égout, qui était maintenant déchiquetée. Pendant un moment, il se demanda s’il avait vraiment affaire à des êtres humains, ou s’il ne s’agissait pas d’une forme de vie étrange et inconnue. Il savait où ils étaient partis, et il devait les pourchasser et les empêcher d’emmener Uthan hors de la planète, avec ce qui restait du projet de nano-virus. Il se dit que si une poignée de commandos étaient capables de ça, il avait presque peur de penser à ce dont étaient capables des millions. Hokan décida de s’enfuir en speeder du laboratoire, avec les quatre scientifiques et Hurati, puisqu’il ne pouvait pas défendre un laboratoire dont les portes étaient bloquées en position ouverte. Ensuite, il irait chercher Uthan. Pour l’instant, son but était de sauver ce qu’il pouvait du projet de nano-virus. Lorsqu’ils s’apprêtèrent au départ, il demanda au capitaine Hurati de démolir les lumières à son ordre. Ce dernier demanda les consignes si les speeders étaient détruits et Hokan répondit simplement qu’ils devaient courir. Il se tourna vers les scientifiques, espérant que la terreur leur donnerait des ailes, et demanda son nom à l’une d’entre elles. Il dit à la dénommée Cheva de s’accrocher de lui et de courir de toutes ses forces lorsque les lumières s’éteindraient, et si Hurati ou Hokan criaient “à terre”, elle devait se laisser tomber. Elle lui assura qu’elle avait compris. Le major demanda alors à son capitaine de prendre l’arrière-garde et de ne perdre aucun scientifique. Hokan avait le sentiment que des tirs de blasters recommenceraient à filer dès qu’ils seraient dehors, bien qu’ils s’étaient momentanément arrêtés. Après s’être assuré que Hurati était prêt lui aussi, il mit son casque mandalorien, autant pour se réconforter que pour se protéger. Les commandos CR-1309 (Niner) et CR-8015 (Fi) attendaient Hokan et les scientifiques à la sortie de l’installation. Lorsque Hurati démolit les lumières, les séparatistes sortirent, et Niner tira sur Hokan ; mais le rata. Puis Fi tira une salve dans leur direction, et Hokan ou Hurati hurla aux scientifiques de se mettre à terre. Cependant, ces derniers ne furent pas assez rapides pour passer en-dessous des rayons. Le silence retomba et le les commandos envoyèrent six grenades sur leurs ennemis, avant de programmer un E-web sur autodestruction et de courir loin de l’explosion. Les autres commandos avaient disposés des détonateurs thermiques à l’intérieur du laboratoire, et l’autodestruction de l’E-web les activa, faisant aussi exploser le laboratoire. Cela projeta Hokan au sol, renversant son speeder. Il couvrit sa tête, en attente d’un tir ennemi qui n’arriva pas. Il se releva alors et remit en place le speeder. Bien qu’abimé, il pouvait toujours servir, et Hokan se mit donc en selle. Il regarda son gant gauche, qui était noir et humide. La scientifique Cheva s’était accroché à lui et avait couru, mais son sang avait giclé sur Hokan.

Ça suffit. Tu te ramollis. Concentre-toi.
– Ghez Hokan à lui-même, après avoir presque éprouvé de la pitié pour Cheva.

Il entendit un voix l’appeler, il ne la reconnut pas mais sut que c’était Hurati. Ce dernier arriva en speeder auprès de Hokan, mais il avait lui aussi perdu son scientifique passager. Hurati s’excusa et dit que les scientifiques s’étaient figés quand les tirs avaient commencé, et qu’ils ne s’étaient même pas laissés tomber à terre. Hokan, fatigué, remarqua que les civils avaient tendance à faire ça. Puis Hurati signala que l’explosion venait du laboratoire, et d’après la couleur, c’était une implosion à haute température. Il assura que rien n’avait pu survivre à ça. Donc, s’il existait des échantillons du nano-virus, ils avaient disparu. Il n’y avait plus de nano-virus dans les mains des séparatistes et plus de scientifiques avec une connaissance du programme. Cela rendait impératif le fait de récupérer Uthan. Hokan pensa que les commandos devaient utiliser des détonateurs télécommandés, vu l’aire d’explosion d’un dispositif à implosion. Il fut donc soulagé à l’idée qu’il avait quelques grenades électromagnétiques à disposition. Il ordonna à Hurati de trouver les ennemis, et se demanda alors comment les trouver. Ensuite, il se fia aux renseignements de la bataille de Geonosis : il y aurait des canonnières pour l’extraction et l’évacuation des blessés. Qiilura était une planète paisible, où on pouvait entendre des moteurs et des propulsions à des kilomètres à la ronde, surtout de nuit. Hokan éteignit donc le moteur de son speeder et patienta jusqu’à entendre une canonnière. Ils partirent chacun de leur côté chercher les commandos, mais Hurati fut tué par l’un d’eux quelques temps plus tard. Hokan partit en speeder, et passa dans une forêt d’arbres kuvara – sans le voir, devant Niner et Fi. Ce dernier tira, jetant Hokan hors du speeder. Le major séparatiste ne fit aucun mouvement, puis lorsque Niner fut debout, Hokan se leva, tituba puis lui tira dessus avec son fusil verpine. Malheureusement, il était toujours à moitié assommé, et il rata donc sa cible. Il était seul contre deux commandos, mais avait cependant un avantage : le fusil verpine était silencieux et précis. Toujours discret, il tira, touchant le sol à un mètre de Fi. Ce dernier riposta au lance-grenade. Mais juste après l’explosion, le Mandalorien, au style de combat ressemblant à celui des commandos, tira cette fois-ci à deux mètres de sa cible. Fi envoya Niner contourner Hokan par sa droite, pendant qu’il l’occupait. Niner, le sergent de l’escouade Omega, parcouru environ dix mètres avant que Hokan ne lui envoie un tir, qui traversa l’air au-dessus de lui.

À ce moment, Niner était plutôt sûr de l’issue du combat : Fi et lui étaient au niveau de Ghez Hokan, et ce dernier finirait pas épuiser ses batteries d’alimentation. Il refusa même l’aide de Darman, disant qu’ils pourraient, s’occuper à deux de Hokan dès qu’ils auraient entamé son armure. Le Mandalorien envoya des grenades électromagnétiques sur ses ennemis, désactivant tous les systèmes de leurs casques, dont la vision, l’alimentation en oxygène et la communication, les contraignant donc à se démunir de la protection qu’apportait leur casque. Ne pouvant plus parler avec lui, Niner rampa vers Fi, et deux salves de tirs de Hokan les ratèrent. Puis Neuf couvrit son camarade pendant qu’il lançait des petites bombes commandées autour de Hokan. Neuf appuya sur le détonateur des bombes, tandis que Fi devait profiter de l’explosion pour contourner Hokan ; mais la grenade électromagnétique avait aussi désactivé le détonateur de commande, et l’explosion n’eut pas lieu. Hokan tira donc entre eux et Fi retomba au sol. C’est alors que Niner hurla : il pensait que si Ghez Hokan le croyait à terre et gravement blessé, il ne résisterait pas à l’envie de venir lui trancher la gorge. À ce moment-là, il ne restait à Hokan que deux projectiles dans son fusil verpine. Néanmoins, il possédait toujours le sabre laser de Fulier, ainsi que sa vibrolame. Hokan avait malheureusement été blessé à la cuisse. La brûlure de blaster était profonde et avait cautérisé les vaisseaux sanguins, mais elle avait exposé des tissus à vifs, d’où suintait du plasma. Il ne ressentait cependant aucune douleur. Entendant Niner, il se demanda quelle sorte de blessure pouvait lui faire hurler de cette manière. Il ne voyait pas son camarade mais savait qu’il en avait, car il avait été touché de deux positions distinctes, et se dit que l’autre était peut-être mort. Hokan avait entendu beaucoup d’hommes mourir, et ils appelaient presque toujours leurs mères. Comme le commando n’avait pas de mère, il appelait son sergent, et Hokan trouvait cela insupportable. Pour une fois, il ne méprisait pas la faiblesse du commando qui hurlait, car quoiqu’il en soit, c’était un guerrier mandalorien en train de mourir, utilisé et mis au rebut. Il se dit qu’il irait l’achever, c’était ce qu’il convenait de faire : simplement terminer la bataille. De plus, le blessé ne pourrait pas retourner le feu. Il avança sur ses genoux vers là d’où venait les cris, et entendit Niner implorer son sergent. Il continua d’avancer jusqu’à voir le commando allongé. Il vit le visage de l’homme : c’était celui de Jango Fett des années auparavant. Hokan était sidéré.

Je suis désolé, mon frère.
– Ghez Hokan à CR-1309.

Il ne prit pas son sabre pour l’achever car cela aurait ressemblé à la mort de Jango Fett. Il prit donc sa vibrolame. Il dit à Niner que ce n’était pas de sa faute, qu’ils l’avaient fabriqué comme ça. C’était donc avec bien plus de compassion que Niner l’avait prévu en utilisant ce stratagème, que Hokan souhaitait achever le commando qu’il croyait blessé. Niner fixa un point derrière Hokan, comme s’il voyait un fantôme, et le Mandalorien avait vu nombre de mourants faire de même. C’est à ce moment, bien trop tard, que Ghez Hokan entendit un bourdonnement de sabre laser. C’était la Jedi Etain Tur-Mukan, venu en renfort des commandos. Elle décapita Hokan, une mort ironiquement semblable à celle du Mandalorien Jango Fett, que Hokan avait quelques instants plus tôt évitée à Niner. Elle avait ainsi vengé son maître, Kast Fulier, capturé par l’ancienne milice de Hokan puis tué, et dont le sabre avait été récupéré par Hokan. La seule fois où Hokan s’était montré compatissant, il l’avait payé de sa vie. Le casque et l’armure de Hokan furent ensuite récupérés par Fi, qui chérit l’armure.

Liste des œuvres :

Romans :
– La série “Republic Commando”
– “Republic Commando tome 1 : Contact Zéro”
– “Republic Commando tome 2 : Triple Zéro”
– “Republic Commando tome 3 : True Colors”
– “Republic Commando tome 4 : Ordre 66”
– “Imperial Commando : La 501ème Légion”

Guides et encyclopédies utilisés en supplément :

– The Complete Star Wars Encyclopedia (entrées “Ankkit, Lit” ; “Cailshh” ; “Cuvil, Pir” ; “Fulier, Kast” ; “Guta-Nay” ; “Hokan, Ghez” ; “Mukit” ; “Uthan, Ovolot Qail”)
– The Essential Reader’s Companion (“Republic Commando : Hard Contact”)

Auteur : Bautruch Farine
Date de mise en ligne : 03/01/2020

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